Emmanuel Macron, du "Je" au "Nous"
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Au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron dans laquelle le président de la République demande aux Français de tenir quatre à six semaines de plus, le Premier ministre Jean Castex n’a également pas fait de "mea culpa" sur la question d’un potentiel "confinement tardif" à l’Assemblée nationale ce jeudi 1er avril face à une opposition offensive.
Le pronom "Nous" a été prononcé 100 fois par le chef de l’État mercredi 31 mars. Pour Natacha Polony, directrice de rédaction chez Marianne, "rien n’est jamais anodin". "Je pense qu’Emmanuel Macron a fait des choix, qu’il y a eu un tort dans son entourage de parler de ‘pari’ à propos de ce choix. C’était une grosse erreur. On appelle ça un arbitrage. Que cet arbitrage ait été le bon ou le mauvais ? (…) C’est ça qu’il faut se poser comme question", explique la journaliste.
Karine Lacombe fait partie des médecins hospitaliers qui ont sonné l’alerte ces derniers jours et ont demandé des mesures fortes pour stopper l’épidémie de Covid-19. La cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris déclare que "ce que tout le monde souhaite, c’est de revenir à une vie normale". "On a une perspective qui est la vaccination qui semble être la seule clef. (…) Les mesures qui ont été annoncées, on ne peut pas dire qu’elles soient 'enfermistes'. Le président a bien dit que c’étaient des mesures de freinage", atteste la médecin.
Présenté par : Anne-Elisabeth Lemoine, Patrick Cohen, Emilie Tran NGuyen, Pierre Lescure, Marion Ruggieri, Antoine Genton