Lors d’un déplacement jeudi 21 janvier, le président de la République a été questionné sur la gestion de la pandémie de coronavirus. "Ce qui va avec la défiance française, c’est aussi cette espèce de traque incessante le l’erreur. Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs. Ce n’est pas comme cela que l’on fait face aux crises ou qu’on avance". Une réponse d’Emmanuel Macron qui a été critiquée par de nombreux représentants politiques. Ce "66 millions de procureurs" fait, une nouvelle fois, polémique. Pour Christophe Barbier, journaliste politique, "le président s’est trompé de mot". "Un procureur, ce n’est pas ça. Un citoyen inquiet, en colère ou critique. Un Gaulois réfractaire, pourquoi pas. Mais un procureur, c’est un accusateur public", poursuit l’éditorialiste et ancien dirigeant de L’Express. Christophe Barbier signe "Les tyrannies de l’épidémie" aux éditions Fayard.
Lors d’un déplacement jeudi 21 janvier, le président de la République a été questionné sur la gestion de la pandémie de coronavirus. "Ce qui va avec la défiance française, c’est aussi cette espèce de traque incessante le l’erreur. Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs. Ce n’est pas comme cela que l’on fait face aux crises ou qu’on avance". Une réponse d’Emmanuel Macron qui a été critiquée par de nombreux représentants politiques.
Ce "66 millions de procureurs" fait, une nouvelle fois, polémique. Pour Christophe Barbier, journaliste politique, "le président s’est trompé de mot". "Un procureur, ce n’est pas ça. Un citoyen inquiet, en colère ou critique. Un Gaulois réfractaire, pourquoi pas. Mais un procureur, c’est un accusateur public", poursuit l’éditorialiste et ancien dirigeant de L’Express.
Christophe Barbier signe "Les tyrannies de l’épidémie" aux éditions Fayard.
Présenté par : Anne-Elisabeth Lemoine, Patrick Cohen, Emilie Tran Nguyen, Pierre Lescure, Marion Ruggieri, Antoine Genton
