La pénurie de vaccins toujours en question

C à vous

Dans sa rubrique, Patrick Cohen revient plus en détail sur le plan de vaccination qui connaît une accélération depuis lundi 18 janvier. Les personnes âgées de 75 ans et plus, peuvent désormais se faire vacciner contre la Covid-19 au lieu du mois de février. Cette décision a été prise par le gouvernement suite à l’arrivée de deux nouveaux variants venant d’Afrique du Sud et d’Angleterre. Une troisième variation provenant d’Amazonie est observée au Brésil. Aucun cas n’est encore compté sur le territoire français.   Face à ce coup de fouet donné au calendrier de vaccination, une pénurie de vaccin semble inévitable, car celui des livraisons reste inchangé. Au total, c’est près de 8,5 millions de Français qui sont susceptibles de recevoir une injection aujourd’hui. En parallèle, les doses commandées aux deux laboratoires homologués, Moderna et Pfizer-BioNTech, ne permettraient de vacciner seulement cinq millions de personnes. AstraZeneca, le vaccin anglo-suédois qui est administré au Royaume-Uni, n’a toujours pas reçu l’aval de l’Agence européenne du médicament. À ce jour, on ne peut donc pas l’inclure. De plus, son effet n’a pas été enregistré sur les personnes âgées.   Jean Castex est l’invité exceptionnel de cette émission de C à vous. Le Premier ministre répond à Patrick Cohen. "Ce que vous avez présenté là, a été indiqué depuis longtemps en toute transparence. Il n’y a pas d’éléments nouveaux. Dès le mois de décembre, le gouvernement a indiqué les procédures par lesquelles les vaccins ont été commandés. On a bien indiqué qu’il fallait attendre, c’est le cas pour AstraZeneca, les autorisations pour les utiliser, par les autorités sanitaires, qui préciseront leurs conditions d’emplois", déclare Jean Castex.