C’est un reproche qui est le plus en plus adressé au chef de l’État, y compris dans les colonnes du quotidien américain The Financial Times. Emmanuel Macron serait à l’origine "d’une dérive libérale et autoritaire". Pour Pierre Rosanvallon, historien et sociologue, "la prise de décisions, c’est le propre du pouvoir exécutif. Le problème n’est pas de dire qu’il ne faut pas prendre de décisions, au contraire. Le problème, c’est de préparer les citoyens. On les prépare en leur montrant que la décision ce n’est pas simplement une volonté qui tombe d’en haut, mais qu’elle est liée à une réflexion". Il poursuit : "Ce qui est sûr, c’est que maintenant, nous entrons dans une aire qui est une aire de circonstances exceptionnelles permanentes. Il y a les questions du terrorisme, géopolitique, il y a les crises économiques, la crise sanitaire… Donc il faut, effectivement, un pouvoir fort".
C’est un reproche qui est le plus en plus adressé au chef de l’État, y compris dans les colonnes du quotidien américain The FinancialTimes. Emmanuel Macron serait à l’origine "d’une dérive libérale et autoritaire".
Pour Pierre Rosanvallon, historien et sociologue, "la prise de décisions, c’est le propre du pouvoir exécutif. Le problème n’est pas de dire qu’il ne faut pas prendre de décisions, au contraire. Le problème, c’est de préparer les citoyens. On les prépare en leur montrant que la décision ce n’est pas simplement une volonté qui tombe d’en haut, mais qu’elle est liée à une réflexion". Il poursuit : "Ce qui est sûr, c’est que maintenant, nous entrons dans une aire qui est une aire de circonstances exceptionnelles permanentes. Il y a les questions du terrorisme, géopolitique, il y a les crises économiques, la crise sanitaire… Donc il faut, effectivement, un pouvoir fort".
