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Les 7 péchés capitaux de la police

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Frédéric Ploquin, grand reporter et journaliste d’investigation spécialisé dans les domaines de la police auteur de "La peur a changé de camp" publié aux éditions Albin Michel en 2018. “La différence avec ces Black bloccs c’est qu’aujourd’hui ils se dissimulent, ils se cachent et se protègent grâce aux ‘vrais’ manifestants et les utilisent comme bouclier. Pour les policiers, il y a un tri à faire qui est extrêmement difficile.”   Stanislas Gaudon, délégué général du syndicat Alliance Police Nationale.“Pour les empêcher d’infiltrer les manifestations, il y avait l’article 3 de la loi “Anti-casseurs“ qui permettait par un arrêt administratif prononcé par le préfet d’interdire à certains individus de manifester. Il a été écrit pour combler une faille des peines complémentaires. En 20 ans, seulement 32 personnes ont été interdit de rassemblements. Il y a une vraie impunité donc on les retrouve tous les samedis. Le Conseil constitutionnel avait retoqué cet article, nous avons dit qu’il fallait qu’il soit réécrit.”

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Frédéric Ploquin, grand reporter et journaliste d’investigation spécialisé dans les domaines de la police auteur de "La peur a changé de camp" publié aux éditions Albin Michel en 2018.

“La différence avec ces Black bloccs c’est qu’aujourd’hui ils se dissimulent, ils se cachent et se protègent grâce aux ‘vrais’ manifestants et les utilisent comme bouclier. Pour les policiers, il y a un tri à faire qui est extrêmement difficile.”

 

Stanislas Gaudon, délégué général du syndicat Alliance Police Nationale.
“Pour les empêcher d’infiltrer les manifestations, il y avait l’article 3 de la loi “Anti-casseurs“ qui permettait par un arrêt administratif prononcé par le préfet d’interdire à certains individus de manifester. Il a été écrit pour combler une faille des peines complémentaires. En 20 ans, seulement 32 personnes ont été interdit de rassemblements. Il y a une vraie impunité donc on les retrouve tous les samedis. Le Conseil constitutionnel avait retoqué cet article, nous avons dit qu’il fallait qu’il soit réécrit.”