Violences policières : la colère !

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Les faits se sont déroulés le 21 novembre dernier, mais ont été diffusés seulement quelques jours après. Alors qu’un producteur de musique se dirige vers son local sans masque, il se fait interpeller par les forces de police. S’en suit, un déferlement de coups filmé par sa caméra de surveillance. Pendant de longues secondes, Michel Zecler subit les poings et les insultes de trois agents. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, condamne ce comportement et déclare que "ceux qui déconnent" doivent être sanctionnés.   Ce nouvel acte de violence survient dans un client déjà plus que tendu. Alors que le journal Libération titrait "La nausée" ce vendredi 27 novembre, Raphaël Glucksmann, député européen Place Publique et essayiste confirme l’emploi de ce mot. "La nausée face à ces images, face à cette violence, face à ce racisme. La nausée face à cette dérive qui n’est pas que la dérive d’individus, contrairement à ce que peut prétendre le ministre de l’Intérieur. (…) Mais aussi une pensée pour tous ceux qui n’avaient pas de caméra. Tous ceux dont la version a ensuite été niée," atteste l’eurodéputé.   Maître Antoine Vey est l’avocat du Théodore Luhaka. Le 2 février 2017, ce jeune homme de 22 ans avait été interpellé violemment avec pour conséquence directe, un handicap à vie. L’homme de droit explique "que ces affaires mettent à mal d’État de droit." "Il est très difficile de mettre en cause des policiers. C’est très difficile pour l’État de remettre en cause la police. Ces équilibres institutionnels sont difficiles à être trouvés," dit-il.