Nicolas Sarkozy : un procès hors norme

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Lundi 23 novembre, 13h30 au tribunal correctionnel de Paris : le ‘bon endroit’ pour les journalistes à l’occasion de l’ouverture d’un procès hors norme. Le 7 mars 2014, Gérard Davet, grand reporter pour le journal Le Monde révélait au grand jour ce qui aller devenir "l’affaire des écoutes."   Pour la première fois de l’histoire de la cinquième République, un ancien chef de l’État comparait pour corruption et trafic d’influence. Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, son avocat, et Gilbert Azibert, ancien Haut magistrat, sont poursuivis pour les mêmes chef d’inculpation. Ils contestent, à l’unanimité, tout pacte de corruption. Ce procès a déjà connu un faux départ. Suspendu jusqu’à jeudi suite à une demande d’expertise médicale pour savoir si Gilbert Azibert est dans la capacité d’assister à ce procès ou non, ce dernier pourrait être repoussé si l’ancien Haut magistrat ne peut pas être présent. L’ancien président, quant à lui, semble souhaiter que cela se passe maintenant. "D’après ce que je sais, il y a eu des réunions nombreuses avec son équipe d’avocats. (…) Ils ont essayé de passer au crible tous les points faibles de la position de Nicolas Sarkozy, et de mettre en avant tous ses points forts," déclare Fabrice Lhomme, également grand reporter pour Le Monde.