Le Pr Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses à l'Hôpital Tenon (AP-HP) de Paris, est sur le plateau de C à vous. Il revient sur la course au vaccin engagée dans le monde entier et sur les nouveaux foyers de contamination détectés en France. "Il faut se méfier des effets d'annonce des start-up, explique l'infectiologue. On l'a déjà vu pour le vaccin contre le VIH et contre la dingue. Elles ont besoin de cela pour avancer et lever des fonds." Les résultats positifs en phase un sur 600 patients annoncés par la start-up américaine Moderna sont loin d'être une garantie de réussite rappelle Gilles Pialoux, qui s'appuie sur 15 ans de recherche sur le vaccin du VIH. La circulation du virus a beaucoup baissé. Cependant l'existence de clusters contribue à sa circulation. "Je trouve que cette cartographie que l'on nous montre chaque jour trompe un peu les Français", affirme le professeur Pialoux. La prudence reste donc de mise.
Le Pr Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses à l'Hôpital Tenon (AP-HP) de Paris, est sur le plateau de C à vous. Il revient sur la course au vaccin engagée dans le monde entier et sur les nouveaux foyers de contamination détectés en France.
"Il faut se méfier des effets d'annonce des start-up, explique l'infectiologue. On l'a déjà vu pour le vaccin contre le VIH et contre la dingue. Elles ont besoin de cela pour avancer et lever des fonds." Les résultats positifs en phase un sur 600 patients annoncés par la start-up américaine Moderna sont loin d'être une garantie de réussite rappelle Gilles Pialoux, qui s'appuie sur 15 ans de recherche sur le vaccin du VIH.
La circulation du virus a beaucoup baissé. Cependant l'existence de clusters contribue à sa circulation. "Je trouve que cette cartographie que l'on nous montre chaque jour trompe un peu les Français", affirme le professeur Pialoux. La prudence reste donc de mise.
