Masques détruits : un gâchis ?
C à vous- 6 min 54 s
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- C à vous C à vous Invités : Paul Gogo, Général Jérôme Pellistrandi, Noémie Schulz diffusé le 22/11 | 52 min
- C à vous C à vous Invités : Géraldine Woessner, David Lisnard diffusé le 21/11 | 52 min
- C à vous C à vous Invités : Charles Sapin, Tristan Berteloot, Jean-Michel Décugis diffusé le 20/11 | 52 min
- C à vous C à vous Invités : Michel Goya, Arnaud Rousseau diffusé le 18/11 | 52 min
Plus de 700 millions de masques chirurgicaux étaient encore disponibles dans les stocks d'État au départ de Marisol Touraine du ministère de la Santé en 2017. Pour l'essentiel, ils étaient périmés. Leur destruction décidée en 2018 a débuté il y a un peu plus de six mois. 233 millions de masques ont donc été brûlés en 2019, plus un autre million détruit entre janvier et mars 2020 alors que l'épidémie avait déjà débuté.
Les masques chirurgicaux sont périssables. Cela tient aux élastiques qui se détendent, mais aussi à un matériaux présent dans la couche interne, le meltblown, un dérivé du plastique qui fait barrière de protection contre le virus. Les industriels y ajoutent une charge électrostatique qui permet d'améliorer la filtration de 20 %.
Avec le temps, cette charge se vide naturellement. Il n'y a que cinq usines qui fabriquent cette matière en France. Le ministère de l'Économie a réagi et encouragé les industriels à se lancer dans la production de meltdown afin d'éviter une nouvelle pénurie de masques.
Présenté par : Anne-Elisabeth Lemoine