Un mois pour contrer le virus ?

C à vous

"La deuxième vague sera, sans doute, plus meurtrière que la première. (…) Certains préconisent de ne rien faire et assumer de laisser le virus circuler. (…) D’ici quelques mois, c’est au moins 400 000 morts supplémentaires à déplorer. Jamais la France n’adoptera cette stratégie." Ce sont les mots que le chef de l’État a adressés aux Français mercredi 28 octobre.   Rémi Salomon, président de la Commission Médicale d'Établissement de l’APHP, rappelle que ce chiffre a été donné par les épidémiologistes. "Ce qu’il faut, c’est l’éviter au maximum. On voit qu’on est sur une pense ascendante. Le virus circule de plus en plus rapidement, ce qui nous inquiète car nous sommes déjà en situation de saturation dans beaucoup d’hôpitaux dans différentes régions." Le confinement est donc une évidence.   Yazdan Yazdanpanah, épidémiologiste, membre du Conseil Scientifique et chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Bichat à Paris tient à s’exprimer sur un point en particulier. "Je pense qu’un certain nombre d’entre nous n’ont pas été honnête et je dirais un certain nombre d’entre vous, aussi, les ont laissé parler. Nous avons, nous aussi, notre responsabilité," déclare-t-il.