C'était il y a 49 ans. Le 24 janvier 1975, à l'opéra de Cologne, une salle pleine et fiévreuse attend l'entrée de Keith Jarrett, pianiste soliste hors-pair, improvisateur, à la créativité folle qui mêle comme peu le classique et le jazz. Comme souvent, ce soir-là il est maussade, à deux doigts de ne pas jouer. Il avait demandé un modèle de piano particulier mais ne l'a pas eu. Keith Jarrett ne veut plus jouer. Ce n'est pas la première fois, il va annuler. Et puis, à l'écoute des notes de l'opéra de Cologne, annonçant chaque soir que le début du spectacle, il va improviser. Un moment de grâce unique, dans lequel l'artiste n'est jamais parti aussi loin. Sombre et concentré, il délivre ce concert de Cologne qui rentre dans l'histoire et s'est vendu depuis à près de 4 millions d'exemplaires. Un homme, fou du concert de Cologne, Vincent Duceau, s'est attaqué à la réalisation d'un film documentaire.
C'était il y a 49 ans. Le 24 janvier 1975, à l'opéra de Cologne, une salle pleine et fiévreuse attend l'entrée de Keith Jarrett, pianiste soliste hors-pair, improvisateur, à la créativité folle qui mêle comme peu le classique et le jazz. Comme souvent, ce soir-là il est maussade, à deux doigts de ne pas jouer. Il avait demandé un modèle de piano particulier mais ne l'a pas eu. Keith Jarrett ne veut plus jouer. Ce n'est pas la première fois, il va annuler. Et puis, à l'écoute des notes de l'opéra de Cologne, annonçant chaque soir que le début du spectacle, il va improviser. Un moment de grâce unique, dans lequel l'artiste n'est jamais parti aussi loin. Sombre et concentré, il délivre ce concert de Cologne qui rentre dans l'histoire et s'est vendu depuis à près de 4 millions d'exemplaires. Un homme, fou du concert de Cologne, Vincent Duceau, s'est attaqué à la réalisation d'un film documentaire.
