Un petit problème avec l'argent ?

La France en Vrai - Paris Ile-de-France

Radin, économe ou tout simplement normal ? Dis-moi comment tu dépenses et je te dirai qui tu es !Nous avons tous des traits obsessionnels ou phobiques sans que cela représente une entrave qui finit par nous empêcher de mener une vie normale. Cependant, pour certains d'entre nous, ce rapport à l'argent peut devenir déraisonnable. L'avare et le joueur compulsif en sont les figures les plus emblématiques. Bien qu'en apparence totalement opposés, ils ont en commun d'avoir sorti l'argent de son mécanisme habituel. L'argent ne sert plus à acheter des choses dont ils ont besoin ou envie, mais sert à masquer leurs angoisses. Comme une sorte de Sparadrap pour « soigner » les difficultés personnelles qui les assaillent. Si les troubles du comportement en relation avec l'argent ne font pas systématiquement de ceux qui en sont atteints des malades pathologiques, il n'en demeure pas moins qu’ils en éprouvent au quotidien une grande souffrance qui peut impacter également leur entourage. Comment leur venir en aide ? Des femmes et des hommes ont accepté de nous parler de leur « petit problème » avec l'argent. Ils se livrent avec confiance sous l'œil de notre caméra. Radin plus ou moins assumé, économe « décroissant » revendiqué, joueur compulsif en phase de sevrage, ils nous racontent leur histoire. Leur rapport à l'argent dit beaucoup d'eux et du plaisir qu'ils s'autorisent où se privent. Les thérapeutes et médecins qui les accompagnent explorent avec eux la source inconsciente d'un mal-être qui les submerge. En ces temps troublés où l'inflation galopante s'invite avec anxiété dans notre quotidien, Kathy, Gilbert, Claude, Vanessa, Corinne et Patricia nous questionnent sur notre propre rapport à l’argent. Le documentaire sera suivi de la diffusion du film "Chemsex : accros au sexe sous drogues" de Léa Médard  Une sexualité sous drogue jusqu’à rendre accro ? Ce qui pouvait sembler marginal ne l’est plus aujourd'hui. La pratique du chemsex ne se limite plus aux hommes gays. Chemsexeurs, anciens chemsexeurs, élus parisiens, soignants ou encore militants associatifs, tous le disent : il est temps de prendre le sujet à bras-le-corps. Les périodes de confinement et de couvre-feu pendant la pandémie de Covid-19 n’ont fait qu’accentuer le phénomène, aux conséquences bien réelles. Il s’agit désormais d’un enjeu de santé publique.