L'oeuvre de Fernand Pouillon, l'architecte " le plus recherché de France " après avoir été emprisonné et s'être mystérieusement échappé dans les années soixante, semble aujourd'hui être passée en arrière-plan. Il a pourtant construit en 50 ans plus de 5 millions de mètres carrés, principalement entre la France et l'Algérie, à un rythme effréné, parcourant des dizaines de milliers de kilomètres par semaine, en avion à hélice, pour se rendre sur des chantiers la nuit ou à l'aube entre Marseille, Paris, Alger ou en plein milieu du désert, jusqu'à se brûler les ailes. Entre autres, Fernand Pouillon s'est résolu à construire des habitations pour les plus modestes. À ce qu'on nomme la " pathologie " des grands ensembles, la beauté et la qualité des cités de Fernand Pouillon, nous prouvent aujourd'hui que cet architecte, tant décrié, avait peut-être trouvé un remède.
L'oeuvre de Fernand Pouillon, l'architecte " le plus recherché de France " après avoir été emprisonné et s'être mystérieusement échappé dans les années soixante, semble aujourd'hui être passée en arrière-plan. Il a pourtant construit en 50 ans plus de 5 millions de mètres carrés, principalement entre la France et l'Algérie, à un rythme effréné, parcourant des dizaines de milliers de kilomètres par semaine, en avion à hélice, pour se rendre sur des chantiers la nuit ou à l'aube entre Marseille, Paris, Alger ou en plein milieu du désert, jusqu'à se brûler les ailes. Entre autres, Fernand Pouillon s'est résolu à construire des habitations pour les plus modestes. À ce qu'on nomme la " pathologie " des grands ensembles, la beauté et la qualité des cités de Fernand Pouillon, nous prouvent aujourd'hui que cet architecte, tant décrié, avait peut-être trouvé un remède.
