Danse macabre

Cinéma de minuit

Alan Foster, un jeune journaliste, fait la connaissance dans une taverne du célèbre auteur Edgar Allan Poe. Ce dernier lui parle d'une histoire étrange concernant un château hanté. Peu après, Alan accepte de passer la nuit dans ce château. Le propriétaire de la demeure affirme qu'au début du mois de novembre, les morts reprennent vie et hantent les lieux. La rumeur raconte qu'aucun visiteur n'a survécu à une nuit dans la maison. Une fois à l'intérieur, Alan constate avec effroi qu'effectivement, les morts se relèvent de leurs tombes et cherchent à le tuer. Ils veulent lui prendre son sang, ce qui leur permettrait de survivre au cours de cette nuit macabre... « C'est sous le pseudonyme d'Anthony Dawson qu'Antonio Margheriti a réalisé la plupart de ses films. À l'époque, en 1964, les films fantastiques, ce qui est le cas de la « Danse macabre » et de « La Vierge de Nuremberg » (« La Vergine di Norimberga », 1963) avec Rossana Podestà, Georges Rivière et Christopher Lee, bénéficiaient auprès du public d'un attrait spécial si leur metteur en scène avait un nom à l'anglaise ou à l'américaine. Il en était de même pour les péplums tels que « La Terreur de Kirghiz » (« Ursus, il terrore dei kirghisi », 1964) avec Reg Park et Mireille Granelli et « Les Géants de Rome » (« I Giganti di Roma », 1964) avec Richard Harrison et Wandisa Guida. Antonio Margheriti a enchaîné fidèlement œuvres de science-fiction, films fantastiques, westerns, péplums et films grivois. « La Vierge de Nuremberg » et « Danse macabre » figurent parmi ses films les plus intéressants car on y trouve un authentique sens du décor et du fantastique. » Patrick Brion