« La ferme des sept péchés » de Jean Devaivre (1949)
Cinéma de minuit- 2 min
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Du même programme
Le 10 avril 1825, Paul-Louis Courier, célèbre pamphlétaire, républicain fervent et adversaire acharné de la Restauration, est retrouvé assassiné dans un sentier forestier près de sa ferme de La Chavonnière, à Veretz (Indre et Loire), où il s'était retiré sept ans auparavant, pour y rédiger à loisir ses fameux libelles et pétitions contre le gouvernement en place. La victime a été abattue d'un coup de fusil et a l'oreille arrachée. Qui est le coupable ? La thèse du suicide est aussitôt écartée. La justice royale ouvre une enquête et dépêche sur les lieux un procureur et un juge d'instruction afin de procéder à l'interrogatoire de sept témoins, proches de l'écrivain. Chacun donne son avis sur le défunt. Sa servante, la Michèle, le décrit comme un homme avare et coléreux. Il aurait renvoyé sans ménagement un vagabond qui quémandait une assiette de soupe. Le marquis de Sibias loue son courage politique: il avait protesté publiquement contre des arrestations arbitraires effectuées en Touraine. Pierre Dubois, un valet de ferme, évoque sa vie privée: il était maladivement jaloux de sa jeune femme, Herminie, lui reprochant de faire des yeux doux à des soupirants de rang inférieur. Pour Symphorien, le garde-chasse, il ne fait pas de doute que Mme Courier était la maîtresse de Dubois. Un autre employé du domaine, fervent bonapartiste, critique les idées politiques du défunt. Seul l'innocent du village, François, pleure son maître, qui faisait preuve de compassion à l'égard des pauvres et des déshérités. Quant à son épouse, sur qui se portent les soupçons des enquêteurs, elle prétend avoir assisté de loin à l'assassinat, lequel aurait été perpétré par un mystérieux homme en gris, en présence du garde-chasse et de deux valets de ferme. es suspects sont arrêtés, mais le coupable présumé reste introuvable. Était-il à la solde des ultras? Le crime eut-il des mobiles politiques ou privés? On ne connaîtra sans doute jamais la vérité...
Durée : 1h40
Un long métrage de Jean Devaivre
Produit par les Films Neptune
Année de production : 1947
Présenté par : Patrick Brion