Claire Diterzi, inventer sa liberté La vidéo n'est pas disponible

Claire Diterzi, inventer sa liberté

La France en Vrai - Centre

  • francetv
  • Documentaires
  • 52 min 17 s
  • Français
  • indisponible
  • tous publics
Claire Diterzi est une artiste confirmée de la scène française francophone. Confirmée mais discrète et assez solitaire, hors-case pourrait-on dire. Et c'est justement ce qui attise ma curiosité. Voilà déjà plus de trente ans qu'elle compose, écrit, recherche, questionne, donne de la voix. Son univers musical, issu du punk rock alternatif, s'est depuis grandement diversifié. Il y a peu on lui proposait même la direction de la Villa Médicis à Rome où elle avait été pensionnaire en 2010. Non merci. Claire Diterzi a bien trop de projets en tête, de textes à mettre en voix, en scène, en musique, de spectacles hybrides à créer avec sa compagnie tourangelle. Car oui Claire Diterzi produit désormais ses propres disques et ses spectacles. Après son album Le salon des refusées, né de son séjour controversé à la Villa Médicis (première artiste de musique actuelle à y être accueillie, le scandale a éclaté en 2010, l'artiste n'étant pas issu de la musique savante) elle quitte son Label Naïve pour créer le sien. Un geste fort dans l'industrie musicale actuelle. Son projet devient en 2015 un label indépendant et une compagnie de théâtre musical : Je garde le chien, dont le manifeste déclame : " pour ouvrir à la chanson de nouveaux espaces d'autonomie et de nouvelles formes d'existence. À l'épreuve des plateaux, à l'écart des tendances, des coteries et du formatage. Parce que la chanson est un art vivant, qui n'a que faire de la noblesse et de la roture, qui doit pouvoir jouir sans entrave de son contact avec les autres disciplines, de ses flirts poussés avec les autres " styles " musicaux. Pour une chanson transmusicale et transgenre, inventive et polymorphe, durable et contemporaine ". Le ton est donné.

Du même programme

Claire Diterzi est une artiste confirmée de la scène française francophone. Confirmée mais discrète et assez solitaire, hors-case pourrait-on dire. Et c'est justement ce qui attise ma curiosité. Voilà déjà plus de trente ans qu'elle compose, écrit, recherche, questionne, donne de la voix. Son univers musical, issu du punk rock alternatif, s'est depuis grandement diversifié. Il y a peu on lui proposait même la direction de la Villa Médicis à Rome où elle avait été pensionnaire en 2010. Non merci. Claire Diterzi a bien trop de projets en tête, de textes à mettre en voix, en scène, en musique, de spectacles hybrides à créer avec sa compagnie tourangelle. Car oui Claire Diterzi produit désormais ses propres disques et ses spectacles. Après son album Le salon des refusées, né de son séjour controversé à la Villa Médicis (première artiste de musique actuelle à y être accueillie, le scandale a éclaté en 2010, l'artiste n'étant pas issu de la musique savante) elle quitte son Label Naïve pour créer le sien. Un geste fort dans l'industrie musicale actuelle. Son projet devient en 2015 un label indépendant et une compagnie de théâtre musical : Je garde le chien, dont le manifeste déclame : " pour ouvrir à la chanson de nouveaux espaces d'autonomie et de nouvelles formes d'existence. À l'épreuve des plateaux, à l'écart des tendances, des coteries et du formatage. Parce que la chanson est un art vivant, qui n'a que faire de la noblesse et de la roture, qui doit pouvoir jouir sans entrave de son contact avec les autres disciplines, de ses flirts poussés avec les autres " styles " musicaux. Pour une chanson transmusicale et transgenre, inventive et polymorphe, durable et contemporaine ". Le ton est donné.