La Rochelle
Les carnets de Julie- 51 min 47 s
- indisponible
- tous publics
Julie et Micheline ont fait la route jusqu’à La Rochelle, ville portuaire de la côte Atlantique à l’architecture très bien préservée, racontant son passé prestigieux de l’époque où elle dominait le commerce maritime. On peut admirer ses remparts mais aussi ses arcades, des maisons à colombage, de beaux hôtels particuliers d’armateurs construits avec la fameuse pierre blanche de Charente, qui donne toute cette lumière à la ville. Vous allez voir qu’ici l’air marin souffle dans les cœurs mais aussi dans les assiettes : on va goûter des moules au pineau, du farci charentais et poitevin ainsi qu’un dessert typique, le tourteau fromager !
Liens utiles :
Gilbert Maurel : illustrateur et muséographe de profession, il a travaillé pour la publicité et a illustré près d’une quarantaine de livres sur la mer (Gallimard, L’Harmattan…). Il a quitté sa ville natale de Nice pour s’installer à La Rochelle, où il a notamment créé un atelier de BD et imagine des expositions pour le Musée maritime de La Rochelle, fondé en 1986.
Christel Dupérat : c’est dans sa ferme familiale de Bonneville, située aux portes du Marais poitevin sur 280 hectares, que Christel et son mari cultivent des céréales bio et élèvent également des animaux, dont les poules de Marans, connues pour leurs œufs savoureux à la coquille brun foncé. Ils transforment les céréales en farine et même en pâtes, qu’ils vendent sur leur exploitation, ainsi que des huiles, pressées sur place, et des œufs de leurs poules. La traçabilité est totale.
Erick Jarnan : il est l’un des derniers fromagers à perpétuer la tradition locale de la jonchée : du lait caillé enroulé dans du jonc naturel. Erick les cueille et les sélectionne dans les marais du coin, ils sont ensuite cousus à la machine et taillés pour former des « paillons ». Ils peuvent être conservés ainsi jusqu’à six mois dans des cuves d’eau froide. Réalisée avec du lait local, à la fois ferme et onctueuse, on la déguste sans attendre, comme un dessert, avec du sucre ou du lait d’amande.
Benoit Durivaud : ce mytiliculteur cultive les fameuses moules de bouchot avec son frère sur les sites de Charron et de Fort Boyard. Une histoire de famille qui dure depuis cinq générations, quand Henri Durivaud, l’arrière-grand-père, a piqué ses premiers pieux de bouchots. Si le matériel a évolué depuis, les gestes manuels, eux, se sont transmis de père en fils, perpétuant ainsi la tradition familiale de boucholeur.
Présenté par : Julie Andrieu