Le festin de Julie à Chambord
Les carnets de Julie- 2 h 3 min
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Imaginons un conte dans un des plus beaux châteaux de France ! Au retentissement d’une cloche, nous voilà conviés à un voyage où tous les univers sont à l’honneur. Julie investit un lieu hors du commun pour en raconter l’histoire à travers un grand évènement qui a marqué une période bien précise... Et c’est à Chambord, le plus beau château Renaissance de France, que Julie pose ses valises pour organiser un festin digne de la cour de François Ier, le roi à l’initiative de cet édifice qui fêtera ses 500 ans en 2019.
Dans un esprit de famille, Julie et son équipe explorent cette magnifique région pour en déceler les spécialités culinaires de l’époque et mobiliser les meilleurs producteurs et artisans de Touraine dans le but de mettre en scène un banquet hors du commun sur les terrasses du château. Pour relever ce défi, elle est assistée d’un duo de choc : Charles Kaisin, scénographe renommé et organisateur des dîners les plus fous aux quatre coins de la planète, et Didier Clément, chef étoilé natif de la région, grand connaisseur de la gastronomie de la Renaissance. À eux trois, ils ont réussi à élaborer un menu composé uniquement de produits connus à l’époque, à mettre en scène les arts de la table et à réinventer un banquet avec les mêmes codes que ceux que François Ier aurait pu imaginer 5 siècles plus tôt.
Dans ce voyage construit comme un conte, Julie va remettre au goût du jour le faste de Chambord pour honorer cette région qui fait la fierté de tout un pays.
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Charles Kaisin : ce designer belge a fait ses études à l’Institut supérieur d’architecture Saint-Luc à Bruxelles avant d’obtenir un master en design industriel au Royal College of Art de Londres. Après des stages dans les ateliers de Jean Nouvel à Paris ou encore de Tony Cragg, il part à Tokyo dans le cadre d’un échange universitaire. Suite à ses études, il s’intéresse aux matériaux recyclés et réalise avec d’incroyables objets, décorations d’intérieur et installations. Designer aux multiples facettes, il s’occupe de design d’objets, d’aménagement d’espaces, de défilés de mode mais aussi de dîners. Depuis 2012, il s’est lancé dans un nouveau concept, les « Dîners Surréalistes », alliant extravagance et haute gastronomie et qui ont déjà séduit plusieurs marques (Ice Watch, Rolls Royce, Roederer...). Depuis 2016, il est le directeur créatif du Casino de Monte-Carlo. Aujourd’hui pour le Festin de Julie, il a imaginé une scénographie inspirée par Chambord, l’histoire du château et les coutumes culinaires de la Renaissance.
Didier Clément : originaire des bords de Loire, l’enfance de Didier a été rythmée par la pêche et les promenades en forêt. Il commence la cuisine à 16 ans et n’a jamais arrêté depuis. Après des passages dans de grandes maisons (Taillevent, Ledoyen), Didier Clément s’installe à Romorantin dans les années 1980 où il interprète le patrimoine culturel et culinaire de sa région notamment à travers une redécouverte de produits oubliés (épices, herbes sauvages, champignons...). Pour le chef il est important de valoriser des produits simples en les rendant étonnants. Romorantin et sa région ont été fortement influencés par la Renaissance et il aime que l’on retrouve le goût de cette époque dans ses assiettes.
www.hotel-liondor-romorantin.fr
Marie-Christine Clément : épouse du Chef Didier Clément, Marie-Christine est issue d’une famille d’hôteliers-restaurateurs et c’est d’ailleurs en famille qu’ils s’occupent du Grand hôtel du Lion d’Or. Outre sondoctorat de Lettres, elle se spécialise en littérature historique et gastronomique. Didier et Marie-Christine sont passionnés parle patrimoine alimentaire de la Sologne et l’histoire du terroir local.
www.hotel-liondor-romorantin.fr
Virginie Berdal : spécialiste de Chambord et de François Ier, Virginie possède les clés de chaque porte dérobée et est détentrice de la moindre anecdote concernant Chambord. Elle est également chargée de recherche au centre d’études supérieures de la Renaissance et au Service de la conservation et de l’action éducative à Chambord.
Sylvine Dadou : maraîchère sur la commune de Gy en Sologne, Sylvine représente la 3e génération de sa famille. Sur son exploitation, elle cultive des légumes, fruits et herbes aromatiques. Elle travaille régulièrement avec le chef Didier Clément qui se fournit chez elle.
Christine Hérin et Sébastien Danieau : Christine et Sébastien sont producteurs de poires tapées à l’ancienne au four à bois depuis le début de l’aventure familiale en 1991. Pour eux, la poire tapée a encore de beaux jours devant elle, car la transmission de l’entreprise semble être assurée par les enfants.
Christophe Piou : installé depuis 1998 à la ferme des Pioupioux, à proximité du château de Chambord, Christophe élève des moutons de race solognote. Depuis 2001, il développe l’agriculture sur sol vivant : toutes ses cultures sont en semis direct et pendant leurs intercultures, les sols sont couverts par un mélange de plantes. Le but étant de toujours développer la vie du sol et l’enrichir.
Rémy Poirier : durant ses études d’ingénieur en agriculture, Rémy a eu l’occasion de faire un stage chez Christophe Piou. Depuis, il continue de l’aider puisque l’entreprise où il travaille actuellement a mis en place un partenariat avec Christophe. C’est Rémy qui s’occupe de l’agneau à la broche durant le festin en binôme avec Jérémy Gatien, gérant de « La Boucherie du Lac » à Nouzilly.
Laurent et Valérie Boulloche : restaurateurs et créateurs de lustres en bronze et en cristal, leur entreprise « Ombres et Facettes » est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) et collabore régulièrement avec le château de Chambord.
Philippe Boisset : après avoir commencé sa carrière en maçonnerie de rénovation sur des bâtiments en Sologne, il décide d’étudier la maçonnerie d’art à Paris et de suivre une formation de tailleur de pierres. Recruté par l’entreprise Lefèvre en 1994, il a peu à peu évolué et se retrouve aujourd’hui chef de chantier. Si Chambord occupe la plupart de son temps pour superviser les rénovations du Château, il gère aussi en parallèle d’autres chantiers comme celui du château de Fontainebleau, d’églises et de propriétés de particuliers.
Laurent Madelmont : dès 2009, Laurent commence comme salarié dans l’atelier Esmoingt. À la retraite en 2016, il a accepté de racheter l’entreprise qui compte entre 2 et 4 salariés selon les besoins. Il récupère alors le premier chantier de Chambord désormais terminé. Et aujourd’hui, il a de nouveau obtenu la gestion de la deuxième partie de ce chantier en répondant à l’appel d’offre pour la restauration des 500 ans du domaine.
Antoinette Roze : à la tête de l’entreprise familiale « Les soieries Roze », elle tient à s’inscrire dans cette continuité en respectant l’héritage reçu, c’est-à-dire maintenir une grande qualité dans la production des étoffes, valoriser les archives qui sont riches de très nombreux modèles et maintenir les savoir-faire. En plus de l’acquisition de métiers à tisser plus modernes, elle a conservé les métiers mécaniques Jacquard afin de garder une grande souplesse de production et être en mesure de répondre au mieux aux demandes sur mesure et aux petites quantités. Elle se distingue ainsi par la qualité de ses soieries haut de gamme.
Henry Marionnet : c’est en 1999 que Henry, viticulteur basé en Sologne dans le Domaine de la Charmoise, devient célèbre pour ses vins purs, sans soufre et non modifiés par l’homme. Son fils Jean-Sébastien a rejoint l’aventure familiale pour faire perdurer la plus ancienne vigne de France. À titre d’anecdote, son vin fut servi à la reine Elizabeth II lors de sa visite officielle en France en 2004.
Marielle Hénon-Dhuicque : directrice artistique de la faïencerie de Gien, elle est arrivée en juillet 2015 ave cpour mission de « rafraîchir » la maison tout en faisant perdurer ses valeurs et tout son savoir-faire.
Jacques Lefebvre : après avoir étudié à l’école forestière de Corrèze, Jacques est arrivé à Chambord en 1978. D’abord stagiaire puis ouvrier forestier, il passe le concours interne de l’Office National des Forêts et monte en grade. Aujourd’hui, il est responsable de la gestion des étangs du domaine. Mais ce n’est qu’une de ses multiples casquettes car il s’occupe aussi de la réfection du mur d’enceinte (32 km de long), de l’entretien des routes forestières ainsi que de la régulation de la chasse et du marquage du bois.
Yann Petit : ce n’est qu’à 25 ans que Yann effectue son premier stage de coutelier et d’initiation à la forge, lui permettant de réaliser ses premiers couteaux médiévaux. Peu à peu, il se perfectionne et vole aujourd’hui de ses propres ailes dans le monde de la coutellerie. Il présente une grande variété de modèles, tant pour les professionnels que pour les particuliers, les passionnés d’histoire ou simplement les amateurs de belles lames.
www.couteaux-hier-et-aujourdhui.com
Armonie Laubert : guide forestière au Domaine de Chambord, elle connaît la forêt et ses habitants comme sa poche. Chargée d'animer les sorties en 4 X 4, son truc à elle c'est la faune. Durant l’automne, elle organise des sorties très prisées autour du brame du cerf.
Pierre Charpentier : directeur de l'école de trompes du domaine, Pierre est également passionné de nature et il est justement chef des Guides Natures du domaine de Chambord.
Goudji : né en Géorgie, c’est à Paris que Goudji a pu donner libre cours à sa créativité. De ses mains naissent des œuvres aussi précieuses qu’uniques. Artiste, artisan, sculpteur, forgeron et orfèvre, Goudji a presque autant de facettes que les pierres précieuses qu’il travaille. Il est l’un des derniers représentants d’un art qui se perd, l’orfèvrerie, et il est le seul aujourd’hui à réaliser à la fois des objets et du mobilier d’art sacré.
Jean d’Haussonville : Directeur Général du domaine national de Chambord, établissement public industriel et commercial depuis janvier 2010, Jean est aussi commissaire à l’aménagement du domaine national de Rambouillet depuis mai 2012.Diplomate de carrière, il a choisi de servir au Ministère des Affaires étrangères à sa sortie de l’ENA en 1995. Il accomplit à Chambord une importante œuvre de redressement d’un domaine national unique au monde.
Pierre Weber : expert titulaire de la Chambre Nationale des Experts en Horlogerie Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie, Pierre reproduit notamment des bijoux anciens (boucles d’oreilles d’époque Empire). Il ne connaît pas de retraite car ce passionné passe encore beaucoup de temps dans son atelier. Les équipes du film « Peau d’Âne » avaient fait appel à lui pour ajuster la bague du cake d’amour de Catherine Deneuve.
Yannick Maurie : ce chef pâtissier est un véritable sculpteur de sucre et a même été sacré champion du monde de sucre artistique en janvier 2017. Une consécration qui vient saluer plus de 15 ans de pratique de sculptures en sucre, et des œuvres qui demandent parfois jusqu’à 300 heures de travail. Yannick donne aussi des cours au Centre de Formation des Apprentis à Tulle.
Stéphane Bonamy : maître d’hôtel, sommelier et chef de salle depuis plus d’une dizaine d’année chez le chef Didier Clément au grand hôtel du Lion d’Or, Stéphane est un habitué du service au guéridon : pour le festin de Chambord, il s’occupe de la découpe d’une dinde avec la réplique d’un couteau de la Renaissance.
Francis Cohu : animalier dans divers zoos, il s’est occupé de fauves, loups et autres prédateurs. Mais sa carrière prend un nouveau tournant depuis sa rencontre avec les rapaces : l’élevage réussi de 9 Condors des Andes (une première en Europe) et d’une grande diversité d’espèces lui ont valu une reconnaissance internationale durant ses 10 ans d’activité à la volerie du Haut Koenigsbourg. Grâce à lui, le Puy du Fou se démarque avec la création du tout premier spectacle de fauconnerie mis en scène en musique et en costumes. Pour le banquet, il a fait voler 2 vautours noirs au-dessus des invités.
www.faucon-solognot.blogspot.com
Lycée hôtelier de Blois : vitrine de l’Éducation nationale au sein de la région Centre-Val de Loire, ce lycée hôtelier forme des cuisiniers de haut rang, destinés à promouvoir la renommée gastronomique française et séduire la clientèle des grandes tables étoilées. Lors du Festin de Julie à Chambord, une trentaine d’élèves ont participé côté cuisine mais aussi côté service en jouant le jeu des mises en scène du scénographe Charles Kaisin.
Présenté par : Julie Andrieu