Histoire de plat - Beignets à la carte !
Les carnets de Julie- 1 min 16 s
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Se prendre une beigne peut être agréable ! Eh oui le beignet, cette pâte à l’allure cabossée et boursouflée une fois cuit dans l’huile chaude, tire bien son nom de ce mot d’argot. Ces douceurs existaient déjà dans l’Égypte ancienne, en 2 400 avant notre ère et pouvaient servir d’offrandes à la mort des princes et nobles du royaume.
En Europe, c’est Apicius, un notable et gourmet romain, qui en parle le premier, au Ier siècle, d’après l’ouvrage « De re coquinaria ou L’Art culinaire ». Il s’agit alors de morceaux de pâte frits et recouverts de sauce au miel, confectionnés pour célébrer les calendes de Mars, l’équivalent du 1er jour de l’an pour les Romains.
Plus tard, les Chrétiens reprennent ce rite gourmand à leur compte et en font « la » pâtisserie du Mardi Gras : l’occasion de manger très riche avant de faire le Carême et jeûner pendant 40 jours.
Au fil du temps, les beignets peuvent être parfumés, avec ou sans levure, craquants ou briochés, natures ou fourrés de confiture ou encore de crème pâtissière et même salés.
En France, chaque région en fait son emblème, avec les bugnes lyonnaises, les merveilles bordelaises, les pets de nonne champenoises, les oreillettes du Languedoc ou encore les acras antillais ! Qu’on se le dise, à chaque région, son beignet !