Dansons tant qu'on n'est pas mort

La France en Vrai - Auvergne - Rhône-Alpes

A travers le portrait de Marie-Hélène Lafon, le film tentera de saisir le geste de création de la romancière : l'art au travail. Car Marie-Hélène Lafon vit la littérature, Marie-Hélène Lafon respire la littérature, elle la boit. Le film traquera comment la romancière, toujours en chantier, articule la phrase. Pour cela, nous la suivrons dans son quotidien, à Paris où elle enseigne et dans le Cantal où elle écrit la plupart de ses textes. Le film tentera d'entourer Marie-Hélène Lafon, de la cerner par cercles centripètes, de l'accompagner, d'aller à la pêche à la romancière : ce film sera une sorte de dérive psychogéographique aux côtés de laMarie-Hélène Lafon a publié 13 romans avec les éditions Buchet/Chastel, plusieurs recueils de nouvelles et textes courts, et divers essais dont un ouvrage consacré à Flaubert. Elle obtient en 2016 le prix Goncourt de la nouvelle avec Histoires, en 2020 le prix Renaudot pour son roman Histoire du fils et, la même année, le Grand Prix de la Société des Gens de Lettres pour l'ensemble de son œuvre. Marie-Hélène Lafon enseigne également dans un collège parisien pour ne pas dépendre des aléas de la vie littéraire, c'est le " prix de sa liberté ". Agrégée de grammaire, elle dit : " L'agrégation je n'en avais pas besoin, c'est par orgueil que je l'ai passée ! " Cet orgueil, c'est celui de la fille de paysans qui a grandi dans le Cantal, au bord de La Santoire, rivière qui coule au fond du pré de ses parents et qu'elle dit " séminale ".