3 mois après les inondations avec Vincent Bony, maire de Rive de Gier
Dimanche en politique - Rhône-Alpes- Info
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Des centres-villes sous les eaux, des ponts effondrés, des maisons dévastées, les inondations du 17 octobre dernier ont durement frappé notre région. L’Ardèche, le Rhône, la Loire… Trois mois après, où en sont les collectivités sinistrées. Comment rebâtir ? À l’identique ? Ou faut-il rompre avec le modèle du tout-béton sans pour autant tout raser ? Pour en parler Claire Exbrayat reçoit Vincent Bony, le maire communiste de Rive de Gier, l’une des villes les plus touchées de la Loire lors de ces intempéries.
Il est à la tête de la commune depuis 2020, et Vice-président de Saint-Etienne Métropole. Encarté au Parti communiste depuis vos débuts en politique, c’est son premier mandat de maire.
Rive de Gier une ville de plus de 15 000 habitants, à la géographie particulière, elle est encaissée dans une vallée entre une ligne de chemin de fer, celle qui relie Saint-Etienne à Lyon, une autoroute, l’A47 et une rivière, le Gier.
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Les inondations du 17 et du 18 octobre ont été d’une rare intensité. Au total, 189 communes de l’Ardèche, de la Loire et du Rhône ont été reconnues en état de catastrophe naturelle pour notre secteur. Le coût des dégâts a été estimé entre 350 et 420 millions d’euros pour toute la France selon la Caisse centrale de réassurance.