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Le scandale des frais de découvert
Tout compte fait- 20 min 47 s
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C’est une ponction financière totalement injustifiée qu’exercent les banques sur ces millions de Français qui ont des fins de mois difficiles. Chaque année, un Français sur quatre paye des frais d’intervention pour le dépassement de son découvert autorisé, le rejet d’un prélèvement, un chèque sans provision. En moyenne, l’addition est de 34 euros pour ces « frais d’incidents ». Et, pour les plus fragiles, elle s’envole : 500 euros par an ! Et pourtant, ces frais ne coûteraient quasiment rien aux banques mais, selon 60 millions de consommateurs, ça leur permettrait d’encaisser 4,9 milliards de bénéfices nets sur le dos de leurs clients les plus pauvres ! Un scandale auquel s’est attaqué Bruno Le Maire à la rentrée en demandant que ces frais soient réduits à 200 euros par an. Et en pleine crise des gilets jaunes, le gouvernement vient de demander un gel des tarifs bancaires et le plafonnement des frais d’incidents à 25 euros. Mais, pour beaucoup, ces mesures non contraignantes seraient trop limitées. Qui sont ces Français qui payent une addition élevée à leur banque ? Quelle marge font vraiment les établissements bancaires sur leur dos ? Et la solution n’est-elle pas d’aller vers les néo-banques qui refusent ces pratiques tarifaires ?
En savoir plus C’est une ponction financière totalement injustifiée qu’exercent les banques sur ces millions de Français qui ont des fins de mois difficiles. Chaque année, un Français sur quatre paye des frais d’intervention pour le dépassement de son découvert autorisé, le rejet d’un prélèvement, un chèque sans provision. En moyenne, l’addition est de 34 euros pour ces « frais d’incidents ». Et, pour les plus fragiles, elle s’envole : 500 euros par an ! Et pourtant, ces frais ne coûteraient quasiment rien aux banques mais, selon 60 millions de consommateurs, ça leur permettrait d’encaisser 4,9 milliards de bénéfices nets sur le dos de leurs clients les plus pauvres ! Un scandale auquel s’est attaqué Bruno Le Maire à la rentrée en demandant que ces frais soient réduits à 200 euros par an. Et en pleine crise des gilets jaunes, le gouvernement vient de demander un gel des tarifs bancaires et le plafonnement des frais d’incidents à 25 euros. Mais, pour beaucoup, ces mesures non contraignantes seraient trop limitées. Qui sont ces Français qui payent une addition élevée à leur banque ? Quelle marge font vraiment les établissements bancaires sur leur dos ? Et la solution n’est-elle pas d’aller vers les néo-banques qui refusent ces pratiques tarifaires ?
Présenté par : Julian Bugier