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Les 4 vérités - Gabriel Attal
Télématin- Société
- 22 min 35 s
- extrait
- tous publics
publié le 06/06/2024 à 10h07
Thomas Sotto reçoit Gabriel Attal, Premier ministre. Pour les 80 ans du Débarquement, la Normandie accueille, ce jeudi 6 juin, une célébration internationale d'ampleur pour les 80 ans. Emmanuel Macron reçoit ainsi 25 dirigeants étrangers pour honorer la mémoire des combattants alliés. Pour l’occasion, Télématin est en direct d'Utah Beach, à Sainte-Marie-du-Mont (Manche). « Il y a des lieux où l’Histoire s’impose à vous, les plages du Débarquement en font partie », commente, Gabriel Attal, invité spécial des 4 Vérités, au micro de Thomas Sotto, ce jeudi 6 juin 2024, sur France 2. Plusieurs décennies après, la guerre frappe encore aux portes de l’Europe avec la guerre en Ukraine. « Nous nous continuerons à nous tenir aux côtés des Ukrainiens pour leur permettre de se défendre, garder la maîtrise de leur destin de leur pays », assure le Premier ministre, qui réfute néanmoins la possibilité d’envoyer des troupes françaises en Ukraine. « Il y a un moyen simple que la guerre s’arrête : que la Russie retire ses troupes », réaffirme-t-il. Néanmoins, l’hypothèse d’un envoi d’instructeurs militaires français en Ukraine pour assurer des missions de formation se renforce. « Cette question là a été sur la table. Il n’y a pas de tabou depuis. Évidemment, il y a des discussions qui se font sur la meilleure manière d’aider les Ukrainiens », souligne Gabriel Attal. Le risque d’embrasement général plane. « Ce sont les Russes qui en sont responsables. (…) C’est la Russie qui est responsable de cyber-attaques, de déstabilisation, d’ingérences sur notre sol en France et d’autres pays européens. Si on veut obtenir la désescalade aujourd’hui, il faut être forts et unis face à la Russie ». Autre zone de conflit : le Proche-Orient. Deux otages franco-israéliens restent encore détenus par le Hamas dans la Bande de Gaza. Vendredi 24 mai, le troisième dernier otage franco-israélien a été déclaré mort par l’armée israélienne. « Je ne peux pas communiquer d’information. Je ne dispose pas d'informations suffisantes. Mais on se bat pour leur libération évidemment avec les pays de la région », affirme le locataire de Matignon. De l’autre côté, faut-il sévir avec Benyamin Netanyahou, qui multiplie les frappes dans la Bande de Gaza, depuis l’attaque du 7 octobre ? « Nous avons toujours défendu le droit d’Israël à se défendre et à aller chercher ses otages. Mais nous avons toujours dit que cela devait se faire dans le respect du droit international et du droit humanitaire » souligne Gabriel Attal qui appelle à arrêter « cette spirale de la violence ». Les appels au cessez-le-feu de nombreux pays occidentaux, comme les États-Unis, la France et l’Europe, semblent vains. « Une proposition d’accord en vue d’un cessez-le-feu a été portée par les Etats-Unis. La France et les pays européens soutiennent cette proposition. On travaille avec les acteurs de la région pour avancer vers une solution diplomatique, et la libération des otages évidemment ». Gabriel Attal : la vraie tête de liste de la majorité ? Le sujet palestinien s’est largement invité dans la campagne des élections européennes. En France, une liste baptisée « Free Palestine » demande à ce que le Hamas soit enlevé de la liste des organisations terroristes. « Ce n’est pas acceptable. C’est une liste qui appelle à la haine, à l’éradication de l’Etat d’Israël. C’est une liste très mineure. Mais ce que je déplore c’est que ce discours s’est développé aussi dans des formations politiques bien plus connues et représentées à l’Assemblée nationale, comme la France insoumise et la Nupes », a réagi le Premier ministre. Très impliqué dans cette campagne, le Premier ministre n’a pas hésité à s’inviter sur scène lors d’un meeting de Valérie Hayer, la tête de liste de la majorité. « Je me suis engagée depuis le début aux côtés de Valérie Hayer car je crois en elle. L’Europe est mortelle. La France est un pays fondateur de l’Union européenne, l’Europe est née grâce à la France, elle ne doit pas mourir à cause de la France. (…) On me propose de venir la soutenir, bien évidemment je l’accepte », alerte-t-il. Pour l’heure, le Rassemblement national caracole en tête des sondages.
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publié le 06/06/2024 à 10h07
Thomas Sotto reçoit Gabriel Attal, Premier ministre. Pour les 80 ans du Débarquement, la Normandie accueille, ce jeudi 6 juin, une célébration internationale d'ampleur pour les 80 ans. Emmanuel Macron reçoit ainsi 25 dirigeants étrangers pour honorer la mémoire des combattants alliés. Pour l’occasion, Télématin est en direct d'Utah Beach, à Sainte-Marie-du-Mont (Manche). « Il y a des lieux où l’Histoire s’impose à vous, les plages du Débarquement en font partie », commente, Gabriel Attal, invité spécial des 4 Vérités, au micro de Thomas Sotto, ce jeudi 6 juin 2024, sur France 2. Plusieurs décennies après, la guerre frappe encore aux portes de l’Europe avec la guerre en Ukraine. « Nous nous continuerons à nous tenir aux côtés des Ukrainiens pour leur permettre de se défendre, garder la maîtrise de leur destin de leur pays », assure le Premier ministre, qui réfute néanmoins la possibilité d’envoyer des troupes françaises en Ukraine. « Il y a un moyen simple que la guerre s’arrête : que la Russie retire ses troupes », réaffirme-t-il. Néanmoins, l’hypothèse d’un envoi d’instructeurs militaires français en Ukraine pour assurer des missions de formation se renforce. « Cette question là a été sur la table. Il n’y a pas de tabou depuis. Évidemment, il y a des discussions qui se font sur la meilleure manière d’aider les Ukrainiens », souligne Gabriel Attal. Le risque d’embrasement général plane. « Ce sont les Russes qui en sont responsables. (…) C’est la Russie qui est responsable de cyber-attaques, de déstabilisation, d’ingérences sur notre sol en France et d’autres pays européens. Si on veut obtenir la désescalade aujourd’hui, il faut être forts et unis face à la Russie ». Autre zone de conflit : le Proche-Orient. Deux otages franco-israéliens restent encore détenus par le Hamas dans la Bande de Gaza. Vendredi 24 mai, le troisième dernier otage franco-israélien a été déclaré mort par l’armée israélienne. « Je ne peux pas communiquer d’information. Je ne dispose pas d'informations suffisantes. Mais on se bat pour leur libération évidemment avec les pays de la région », affirme le locataire de Matignon. De l’autre côté, faut-il sévir avec Benyamin Netanyahou, qui multiplie les frappes dans la Bande de Gaza, depuis l’attaque du 7 octobre ? « Nous avons toujours défendu le droit d’Israël à se défendre et à aller chercher ses otages. Mais nous avons toujours dit que cela devait se faire dans le respect du droit international et du droit humanitaire » souligne Gabriel Attal qui appelle à arrêter « cette spirale de la violence ». Les appels au cessez-le-feu de nombreux pays occidentaux, comme les États-Unis, la France et l’Europe, semblent vains. « Une proposition d’accord en vue d’un cessez-le-feu a été portée par les Etats-Unis. La France et les pays européens soutiennent cette proposition. On travaille avec les acteurs de la région pour avancer vers une solution diplomatique, et la libération des otages évidemment ». Gabriel Attal : la vraie tête de liste de la majorité ? Le sujet palestinien s’est largement invité dans la campagne des élections européennes. En France, une liste baptisée « Free Palestine » demande à ce que le Hamas soit enlevé de la liste des organisations terroristes. « Ce n’est pas acceptable. C’est une liste qui appelle à la haine, à l’éradication de l’Etat d’Israël. C’est une liste très mineure. Mais ce que je déplore c’est que ce discours s’est développé aussi dans des formations politiques bien plus connues et représentées à l’Assemblée nationale, comme la France insoumise et la Nupes », a réagi le Premier ministre. Très impliqué dans cette campagne, le Premier ministre n’a pas hésité à s’inviter sur scène lors d’un meeting de Valérie Hayer, la tête de liste de la majorité. « Je me suis engagée depuis le début aux côtés de Valérie Hayer car je crois en elle. L’Europe est mortelle. La France est un pays fondateur de l’Union européenne, l’Europe est née grâce à la France, elle ne doit pas mourir à cause de la France. (…) On me propose de venir la soutenir, bien évidemment je l’accepte », alerte-t-il. Pour l’heure, le Rassemblement national caracole en tête des sondages.
Présenté par : Thomas Sotto, Marie Portolano