Les 4 vérités - Hélène Thouy
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Anne Bourse reçoit Hélène Thouy, tête de liste du parti animaliste aux élections européennes, sur le plateau des 4 vérités.
Le 3 mai, la Belgique a inscrit dans sa constitution le bien-être animal. L’article 7bis affiche désormais ces mots : « Dans l’exercice de leurs compétences respectives, l’État fédéral, les Communautés et les Régions veillent à la protection et au bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles. » Le pays voisin de la France est le sixième, après l’Allemagne ou l’Italie, à prendre cette décision historique. Est-ce la solution pour faire évoluer la place des animaux dans notre société ? Hélène Thouy, présidente et tête de liste du Parti animaliste aux élections européennes et invitée des 4 vérités, considère en effet qu’en France, « il faudrait suivre ce chemin. »
La femme politique aborde les « mutilations » et « condi
Baisser la consommation animale de 5% dans les 5 prochaines années : l’objectif du Parti animaliste
La baisse de consommation de viande est « inéluctable » selon Hélène Thouy, à la fois pour des « raisons éthiques » et pour des « problèmes de santé publique ». Le Parti vise une diminution de la consommation animale de 5% sur 5 ans. Comment ? En revenant, cite-t-elle, à « plus de rationalité ». « Pas le choix ! », martèle-t-elle. Dans un modèle agricole qui « ne permet pas de nourrir tout le monde », cette reprise en main de la consommation permettrait, de plus, de baisser le taux d’importation étrangère des protéines alimentaires servant à nourrir les animaux, actuellement de 70%.
Endettement, conditions de travail « indignes », les éleveurs se trouvent également dans une situation « désespérée » et veulent sortir de ce modèle, assure Hélène Thouy. Pour les y aider, le Parti suggère d’allouer des subventions publiques à des modèles vertueux. « Nous avons les moyens financiers, il manque seulement la volonté politique ».
Le Gouvernement annonce la création de l’étiquette « origine info » pour permettre plus de transparence et de traçabilité sur les produits alimentaires transformés. La tête de liste dénonce malheureusement un « gadget » et répète qu’il faut de nouvelles normes pour arrêter l’élevage intensif. « Il faut avoir le courage de dire que cela ne va pas ! »
En 2019, lors des dernières Européennes, le Parti animaliste avait créé la surprise en recueillant 2,16% des voix. La responsable politique juge que l’Europe est un « très bon levier pour changer de modèle agricole pour aller vers un modèle vertueux et protecteur de tous ». Cette fois, le Parti vise plus de 5% afin d’avoir des eurodéputés qui iront défendre la cause animale au parlement européen, le seul modèle « responsable, éthique, et rationnel », insiste-t-elle. Pour elle, les autres formations politiques n’ont pas pris conscience des enjeux animaux. C’est pourquoi le parti continue de faire cavalier seul.
Présenté par : Damien Thévenot, Maya Lauqué