Les 4 vérités - Guillaume Lacroix
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Guillaume Lacroix, président du Parti Radical de Gauche, est l'invité des 4 vérités.
Les négociations sont au point mort. Cette nuit, le Hamas et Israël ont quitté les pourparlers sur une trêve à Gaza, au Caire, sans accord. Et le conflit s’invite aussi à l’Eurovision. A Malmö, en Suède, près de 12 000 personnes ont manifesté contre la participation de la candidate israélienne qui s’est qualifiée pour la finale le jeudi 9 mai. Un nouveau rassemblement est prévu ce vendredi 10 mai. A Paris, plusieurs rassemblements pro palestiniens ont été organisés ces dernières semaines. « La colère face aux innocents qui meurent est toujours légitime », réagit Guillaume Lacroix, président du parti radical de gauche, tête de liste Europe Territoires Ecologie aux élections européennes, invité des 4 Vérités, vendredi 10 mai 2024. « Mais il ne faut pas trier entre les victimes, entre les êtres humains. La cause humaine doit l’emporter sur toutes ces causes guerrières qui ne mènent à rien », a-t-il affirmé en appelant à « libérer les otages » israéliens détenus par le Hamas. « La paix ne peut pas se faire avec des terroristes et ne peut pas non plus se faire avec des réponses totalement disproportionnées et insupportables de M. Netanyahou », estime le candidat.
La campagne pour les élections européennes se poursuit. En déplacement en Bretagne, Gabriel Attal a résumé le scrutin du 9 juin prochain en « référendum pour ou contre l’Europe ». « La question c’est de savoir quelle Europe on veut. Les Français ne sont pas foncièrement anti-européens. Ils veulent une Europe utile, qui les protège, qui soit présente au quotidien », affirme Guillaume Lacroix, rappelant également la question des médicaments. « On ne pose pas ce genre de question dans un pays qui ne se la pose pas ». De son côté, le Rassemblement national, porté par Jordan Bardella, entend transformer ce scrutin en un vote sanction contre Emmanuel Macron, tout comme La France Insoumise. « Aujourd’hui, il y a toutes les solutions dans l’offre politique pour ne pas voter pour le parti d’Emmanuel Macron. On n’est pas pour autant obligé de voter pour des falaises, pour le village gaulois sans potion magique que propose M. Bardella, qui ne rend pas service à cette France qui doute et qui s’apprête à voter pour lui », commente le candidat.
La gauche divisée
En 2019, le candidat soutenait Raphaël Glucksmann. Cette année, il mène sa propre liste. En cause ? Son opposition à la Nupes. « Tous ceux qui sont réunis dans cette liste d’union que j’ai créée pour les élections européennes n’étaient pas dans la Nupes. (…) Quand vous êtes la gauche républicaine, universaliste, laïque, pro européennes, il y a des lignes rouges, des choses qui ne sont pas possible même pour des combinaisons électorales », estime Guillaume Lacroix. « On y a perdu nos députés, on le savait », déplore-t-il.
Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, Guillaume Lacroix estime qu’il faut « empêcher Vladimir Poutine de gagner ». Pour cela, « on a besoin d’une Europe de la défense », et notamment un « pilier européen de l’OTAN », affirme-t-il, appelant à la coopération entre les pays européens.