Les 4 Vérités - Najat Vallaud-Belkacem
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Jeff Wittenberg reçoit Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l’Éducation nationale, sur le plateau des 4 vérités.
Jeudi 4 avril, un adolescent est mort après avoir été passé à tabac à Viry-Châtillon, dans l'Essonne, par d’autres adolescents. Ce drame a lieu seulement trois jours après lynchage extrêmement violent de Tamara, une autre collégienne de 14 ans à Montpellier, par une vingtaine de jeunes à la sortie de son établissement. Invitée des 4 vérités, Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l’Éducation nationale, se dit « absolument bouleversée par ces affaires » et appelle à un « sursaut collectif ». Elle argue qu’il faut s’interroger sur cette « hyper violence ». Et surtout, selon elle, s’intéresser au « cadre de référence » de ces élèves, au sujet de la « santé mentale de ces jeunes », ainsi que, aussi et surtout, aux « réseaux sociaux et aux écrans », qui selon elle jouent un rôle « considérable » dans ces violences grâce l’anonymat, l’effet de masse et l’impunité. L’ancienne ministre propose un « rationnement » de l’accès aux réseaux sociaux par le biais d’une convention citoyenne sur cette question.
La mixité scolaire doit être respectée, selon Najat Vallaud-Belkacem
Le 1 mars 2024, Le ghetto scolaire, comment en finir avec le séparatisme ? ouvrage écrit par Najat Vallaud-Belkacem avec le chercheur François Dubet, a été publié aux éditions du Seuil. L’ancienne ministre de l’Éducation nationale parle de la mixité scolaire qu’elle juge « insuffisante » et d’établissements qui, selon diverses expériences menées de 2015 à 2023, ne tireraient que des bénéfices à mélanger davantage les diverses classes sociales. « À partir du moment où les élèves sont mélangés, on a d’autres codes et d’autres autres structurants, donc ça va beaucoup mieux ».
Au sujet des parents qui mettent leurs enfants dans une école privée plutôt que publique, elle parle d’un phénomène de « serpent qui se mord la queue » et en appelle à leur responsabilité des pouvoirs publics, dont le rôle est de sortir les écoles publiques de leur « effet repoussoir ».
Si l’ancienne ministre a pu prendre du temps pour mettre la politique à distance et réfléchir, elle souhaite aujourd'hui continuer « d’alimenter sa famille politique ». Pour le reste, « on verra bien, un jour peut-être », avance-t-elle quand on lui pose la question d’un potentiel retour.
Présenté par : Damien Thévenot, Maya Lauqué