Les 4 Vérités - Amélie Oudéa-Castéra
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Thomas Sotto reçoit Amélie Oudéa-Castéra, la Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de France.
Face à la menace terroriste, la France a relevé le dispositif Vigipirate à son niveau « urgence attentat », soit le plus haut grade. À quelques mois des Jeux olympiques de Paris, certains touristes étrangers pourraient bien renoncer à venir. La cérémonie d’ouverture pourra-t-elle se tenir en plein air sur les quais de Seine, comme prévu ? « Cette menace terroriste, nous la suivons avec toute la vigilance nécessaire. Aujourd’hui, il n’y a pas de menace spécifique sur le plan terroriste tournée contre les Jeux olympiques et paralympiques », commente Amélie Oudéa-Castéra, invitée des 4 Vérités, ce mercredi 03 avril 2024, sur France 2. « Cette cérémonie sur la Seine reste notre plan central. Nous sommes prévoyants. Un travail de discrétion doit être fait sur ces sujets pour que ce soient des solutions efficaces », souligne la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques. Après une première répétition qui se tiendra le 27 mai 2024, une répétition générale sera organisée le 17 juin prochain. « Nous serons prêts au rendez-vous », précise la ministre. Pour renforcer la sécurité des prochains Jeux, près de 2 200 policiers et gendarmes étrangers devraient être appelés en renfort, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Selon la ministre, cette coopération internationale concerne certains « savoir-faire de pointe ».
Lors d’un déplacement à Kiev, Anne Hidalgo a déclaré que les athlètes russes et biélorusses n’étaient « pas les bienvenus » lors des Jeux olympiques de Paris qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024. « Il n’y a pas de participation de l’État russe aux Jeux olympiques et paralympiques. Il n’y a pas de parade des Russes à la cérémonie d’ouverture », rappelle Amélie Oudéa-Castéra. « Les athlètes de nationalité russes et biélorusses qui seront admis, seront présents sous un régime de très stricte neutralité, ils ne respectent pas l'État russe. (…) S’agissant de personnes qui n’ont rien fait, qui montrent ces garanties de neutralité, qui ne sont là que pour vivre leur passion, leur sport, il est de notre devoir de les accueillir sans discrimination », assure-t-elle, réaffirmant également son soutien à l’Ukraine.
Paris 2024, le grand déplacement ?
Lundi 25 mars 2024, le maire d’Orléans, Serge Grouard (ex-LR), a dénoncé l'arrivée de quelque 500 migrants sans abri, qui, selon lui, ont été « déplacés » en province « en catimini » pour faire «place nette» à Paris, à l’approche des JO, cet été. « Je veux le dire avec la plus grande fermeté. Cette politique d’hébergement d’urgence, qui est nécessaire compte tenu de la situation de ces personnes qui vivent de manière indigne dans nos rues, n’a rien à voir avec les Jeux olympiques et paralympiques », a réagi la ministre des Sports. « On a besoin d’organiser l’effort en solidarité avec plusieurs territoires. (…) Cela continuera après les JO. On doit accompagner ces personnes avec la plus grande humanité nécessaire », assure-t-elle.
Tout sera-t-il prêt à temps ? « Les infrastructures sont livrées en temps et en heure dans le respect des budgets et équations financières. Sous la houlette de la Solideo, on est une grande nation de bâtisseurs. Ces chantiers sont aussi au plus haut standard en matière environnementale et sociale », déclare la ministre.
Depuis le mois dernier, la rumeur selon laquelle Aya Nakamura pourrait chanter lors de la cérémonie d’ouverture des JO fait polémique. La chanteuse a notamment été la cible de nombreuses insultes racistes. Ces détracteurs pointent aussi du doigt la condamnation de l’artiste pour violences conjugales. « Ce choix des artistes relève de Thomas Joly, sur un plan artistique », a simplement commenté la ministre, tout en « s’insurgeant contre les attaques racistes inadmissibles dont elle a été l’objet ».
Présenté par : Thomas Sotto, Marie Portolano