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Les 4 Vérités - Marc Ferracci
Télématin- Magazines d'actualité
- 8 min 32 s
- extrait
- tous publics
publié le 28/03/2024 à 09h20
Thomas Sotto reçoit Marc Ferracci, député des Français de l’étranger et vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale. Le déficit public français a atteint 5,5% du PIB en 2023, soit bien plus que les 4,9% initialement prévus par le gouvernement. « La situation est sérieuse », a reconnu Gabriel Attal mercredi 28 mars 2024 dans le JT de TF1. Invité des 4 vérités, Marc Ferracci, député des Français de l’étranger et Vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, tente d’expliquer cette dette abyssale. « La situation n’a pas dérapé » juge celui qui reconnaît pour autant des « responsabilités partagées ». Simplement, les dépenses ont été « plus importantes que prévu » et « très difficiles à anticiper ». Il tient tout de même à rassurer : pour l’instant, la capacité de la France à emprunter sur les marchés étrangers reste intacte. Le gouvernement est à la recherche de solutions pour rendre l’économie meilleure. Le Premier ministre a notamment déclaré souhaiter « désmicardiser la France ». Une formule qui signifie sa volonté d’aider « beaucoup de français bloqués au niveau du smic », explique Marc Ferracci. Un des leviers pour cela serait, par exemple, de donner aux entreprises les moyens de baisser le coût du travail, en faisant diminuer les charges patronales payées actuellement. « Si l’on veut vraiment aider les gens à rehausser leurs salaires, il faut aussi leur permettre d’accéder à la formation professionnelle plus aisément qu’aujourd’hui […] en augmentant leurs comptes CPF », juge également l’homme politique. Vers une réforme de l'assurance chômage ? « Le travail doit payer mieux que l’inactivité » a aussi déclaré le Premier ministre dans sa prise de parole mercredi 27 mars 2024. Parallèlement, les bénéfices du CAC 40 ont dégagé 146,2 milliards d'euros en 2023. Alors, pourquoi cibler les chômeurs ? Évoquant la réforme de l’assurance chômage citée par Gabriel Attal, le vice-président du groupe Renaissance jure que « le sujet n’est pas les gens, mais les règles ». Questionné sur sa favorabilité à la réduction des droits des chômeurs 18 à 12 mois, il assure que la priorité serait, selon lui, plutôt de « toucher aux critères d’éligibilité », en réduisant la période travaillée qui donne la possibilité d’ouvrir l’accès aux indemnités. « Tant que les tensions existent toujours sur le marché du travail, il faut les résoudre », martèle-t-il. Dans son essai La voie française, Bruno Le Maire a employé le terme « TVA sociale ». Une mesure chère à la droite, qui signifie que notamment que le ministre de l’Économie entend transférer certaines cotisations sociales vers la TVA. Marc Ferracci parle d’un « sujet très profond », qui est à considérer avec sérieux. Cette piste réclame selon lui un nouveau mandat politique, c’est-à-dire qu’elle se « décide et se discute dans le cadre d’une élection présidentielle ».
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publié le 28/03/2024 à 09h20
Thomas Sotto reçoit Marc Ferracci, député des Français de l’étranger et vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale.
Le déficit public français a atteint 5,5% du PIB en 2023, soit bien plus que les 4,9% initialement prévus par le gouvernement. « La situation est sérieuse », a reconnu Gabriel Attal mercredi 28 mars 2024 dans le JT de TF1. Invité des 4 vérités, Marc Ferracci, député des Français de l’étranger et Vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, tente d’expliquer cette dette abyssale. « La situation n’a pas dérapé » juge celui qui reconnaît pour autant des « responsabilités partagées ». Simplement, les dépenses ont été « plus importantes que prévu » et « très difficiles à anticiper ». Il tient tout de même à rassurer : pour l’instant, la capacité de la France à emprunter sur les marchés étrangers reste intacte.
Le gouvernement est à la recherche de solutions pour rendre l’économie meilleure. Le Premier ministre a notamment déclaré souhaiter « désmicardiser la France ». Une formule qui signifie sa volonté d’aider « beaucoup de français bloqués au niveau du smic », explique Marc Ferracci. Un des leviers pour cela serait, par exemple, de donner aux entreprises les moyens de baisser le coût du travail, en faisant diminuer les charges patronales payées actuellement. « Si l’on veut vraiment aider les gens à rehausser leurs salaires, il faut aussi leur permettre d’accéder à la formation professionnelle plus aisément qu’aujourd’hui […] en augmentant leurs comptes CPF », juge également l’homme politique.
Vers une réforme de l'assurance chômage ?
« Le travail doit payer mieux que l’inactivité » a aussi déclaré le Premier ministre dans sa prise de parole mercredi 27 mars 2024. Parallèlement, les bénéfices du CAC 40 ont dégagé 146,2 milliards d'euros en 2023. Alors, pourquoi cibler les chômeurs ? Évoquant la réforme de l’assurance chômage citée par Gabriel Attal, le vice-président du groupe Renaissance jure que « le sujet n’est pas les gens, mais les règles ». Questionné sur sa favorabilité à la réduction des droits des chômeurs 18 à 12 mois, il assure que la priorité serait, selon lui, plutôt de « toucher aux critères d’éligibilité », en réduisant la période travaillée qui donne la possibilité d’ouvrir l’accès aux indemnités. « Tant que les tensions existent toujours sur le marché du travail, il faut les résoudre », martèle-t-il.
Dans son essai La voie française, Bruno Le Maire a employé le terme « TVA sociale ». Une mesure chère à la droite, qui signifie que notamment que le ministre de l’Économie entend transférer certaines cotisations sociales vers la TVA. Marc Ferracci parle d’un « sujet très profond », qui est à considérer avec sérieux. Cette piste réclame selon lui un nouveau mandat politique, c’est-à-dire qu’elle se « décide et se discute dans le cadre d’une élection présidentielle ».
Présenté par : Thomas Sotto, Marie Portolano