L'interview d'actualité - Anne Nivat

Télématin

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Marie Portolano reçoit sur le plateau de Télématin Anne Nivat, grand reporter en Russie et auteure d’un nouveau livre « La haine et le déni avec les Ukrainiens dans la guerre ». À la veille de l’élection présidentielle en Russie et à quelques heures de son départ pour ce pays afin de couvrir le « simulacre d’élection », la journaliste explique que Vladimir Poutine « veut faire croire à lui-même et à la population russe que ce sont des vraies élections ». Pourtant, il va être réélu dès le premier tour. « Il n’y a pas de deuxième tour en Russie depuis que Vladimir Poutine est au pouvoir », a renchéri Anne Nivat. En allant sur le terrain pour écrire son livre, l’auteure avait cette volonté d’essayer de parler à tout le monde, « côté ukrainien et côté russe ». Elle a alors découvert qu’en Russie, à la différence de l’Ukraine, les gens avaient peur de parler, d’être menacés ou d’avoir des problèmes. Pourtant, elle affirme que tous les Russes ne sont pas pro-Poutine ou pro-guerre, même s’ils restent une minorité. « Ceux-là ils le disent, mais ne veulent pas le dire publiquement », a-t-elle expliqué, à cause de la peur. Au sujet des propos de Vladimir Poutine concernant l’arme nucléaire, Anne Nivat voit cela avant tout comme un discours politique destiné à rassurer la population sur une issue favorable à la guerre en Ukraine avant l’élection.

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publié le 14/03/2024 à 10h33

Marie Portolano reçoit sur le plateau de Télématin Anne Nivat, grand reporter en Russie et auteure d’un nouveau livre « La haine et le déni avec les Ukrainiens dans la guerre ». À la veille de l’élection présidentielle en Russie et à quelques heures de son départ pour ce pays afin de couvrir le « simulacre d’élection », la journaliste explique que Vladimir Poutine « veut faire croire à lui-même et à la population russe que ce sont des vraies élections ». Pourtant, il va être réélu dès le premier tour. « Il n’y a pas de deuxième tour en Russie depuis que Vladimir Poutine est au pouvoir », a renchéri Anne Nivat. En allant sur le terrain pour écrire son livre, l’auteure avait cette volonté d’essayer de parler à tout le monde, « côté ukrainien et côté russe ». Elle a alors découvert qu’en Russie, à la différence de l’Ukraine, les gens avaient peur de parler, d’être menacés ou d’avoir des problèmes. Pourtant, elle affirme que tous les Russes ne sont pas pro-Poutine ou pro-guerre, même s’ils restent une minorité. « Ceux-là ils le disent, mais ne veulent pas le dire publiquement », a-t-elle expliqué, à cause de la peur.

Au sujet des propos de Vladimir Poutine concernant l’arme nucléaire, Anne Nivat voit cela avant tout comme un discours politique destiné à rassurer la population sur une issue favorable à la guerre en Ukraine avant l’élection.