Les 4 vérités - Adrien Quatennens
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Thomas Sotto reçoit Adrien Quatennens, député LFI du Nord, dans les 4 vérités.
Le 13 décembre 2022, Adrien Quatennens a été reconnu coupable de violences conjugales et condamné à 4 mois de prison avec sursis. Un peu plus d’un an après, le député la France insoumise du Nord effectue son retour médiatique. « Il y a plusieurs années, lors d’une dispute conjugale, j’ai levé la main. Ce geste ne doit pas être minimisé, ni banalisé. Une gifle n’est pas acceptable et aucun contexte ne la justifie », reconnaît le principal intéressé, ce mercredi 7 février sur le plateau des 4 Vérités sur France 2. A l’époque de sa condamnation, le proche de Jean Luc Mélenchon avait alors dénoncé un « lynchage médiatique », excluant de démissionner de son poste de député. « Aujourd’hui, je ne le redirai pas. Mais je ne regrette pas, en revanche, d’avoir été honnête. Je souhaite pour toutes les femmes victimes, qu’elles puissent être correctement entendues par la Justice et obtenir une réparation rapide et efficace. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas », réagit l’élu qui souhaite « défaire certains mécanismes sexistes ». Dans l’opinion publique, et alors que l’on comptabilise 134 féminicides en 2023, ce retour médiatique interroge, voire heurte. « On peut commettre des erreurs et s’améliorer. J’ai suivi un parcours et je souhaite qu’il puisse être suivi par toutes les personnes concernées. Il y a bien sûr une gradation dans les violences. Mais je pense que oui, chacun peut s’améliorer, faire mieux », estime-t-il.
Ce mercredi 7 octobre sera marqué par l’hommage de la Nation aux 42 victimes françaises du Hamas, le 7 octobre dernier en Israël. A l ‘époque des faits, certains représentants du parti LFI avaient refusé d'employer le terme "terroriste" pour qualifier les actes du Hamas. Adressant sa « compassion » et son « empathie », auprès des familles de victimes, le député du Nord a réaffirmé la présence du parti de gauche radicale lors de cet hommage. Et ce, malgré le fait que certaines familles refusent sa présence. « Je suis atterré par le traitement médiatique réservé à la France insoumise sur cette question », estime-t-il. « Nous avons été les premiers, le 7 octobre, à condamner les actes du Hamas. Nous portons un message de paix ». Nénamoins, le député refuse de qualifier ces actes de terrorisme préférant le mot « crime de guerre », « c’est encore plus fort », affirme Adrien Quatennens. « On doit pouvoir critiquer l’action du gouvernement d’Israël, d’extrême droite, sans être suspecté d’antisémitisme ».
Dans ce cadre, le député LFI Aymeric Caron demande à ce que les athlètes israéliens concourent sous bannière neutre, comme leurs homologues russes et biélorusses. « Je pense que ce serait une bonne idée (…) Je pense qu’il faut des sanctions, que la scène internationale se mobilise. On a le droit, le devoir, de s’indigner, contre le massacre qui est en cours à Gaza. Sur place, prétendument en réponse au massacre du 7 octobre, 27 000 personnes sont mortes en trois mois », commente le député.
Gouvernement : enfin au complet ?
La seconde partie du gouvernement de Gabriel Attal, récemment nommé à Matignon, devrait être connue dans les prochaines heures. La motion de censure déposée par la Nupes, dont Adrien Quatennens était signataire, a largement été rejetée le 5 février dernier. « Emmanuel Macron dirige ce pays, pour celles et ceux pour qui tout va bien. Alors que dans le même temps, pour les autres, c’est toujours plus dur. Le discours de politique générale de Gabriel Attal montre que cette offensive antisociale contre les plus fragiles va se poursuivre », assure-t-il. De son côté, le Rassemblement national entend faire des élections européennes, un référendum anti Macron. « Il n’est pas question de laisser messieurs Attal et Bardella jouer leur partition en restant spectateur ».
Présenté par : Thomas Sotto, Marie Portolano