Les 4 Vérités - Maud Bregeon
Télématin- Magazines d'actualité
- 9 min 22 s
- extrait
- tous publics
Du même programme
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du lundi 18 novembre 2024 diffusé le 18/11 | 3 h 1 min
Thomas Sotto reçoit Maud Bregeon, députée des Hauts-de-Seine et porte-parole des députés Renaissance, sur le plateau des 4 Vérités.
Mercredi 07 février, un hommage aux 42 français tués par le Hamas depuis les débuts de leur assaut contre Israël, est prévu aux Invalides. Bien que des représentants de tous les partis présents aux Parlement ont été invités à participer à ce moment de recueillement national, certaines familles des victimes s’opposent à la présence de députés de La France Insoumise suite à leur refus d’appeler le Hamas une organisation terroriste. Face à une commémoration qui prend de plus en plus une tournure politique, Maud Bregeon, porte-parole des députés Renaissance et députée de ce même parti dans les Hauts-de-Seine, estime qu’il serait d’un « cynisme absolu » que des représentants LFI s’y présentent, et préfèrerait qu’ils « restent chez eux ».
Autre sujet d’actualité : la crise agricole qui se calme provisoirement, au prix de renoncements sur les questions environnementales. Alors que l’alliance FNSEA-JA, le syndicat d’agriculteurs majoritaire dans le pays, a annoncé la levée des barrages suite au discours du Premier ministre de la semaine dernière, certains se désolent que les questions cruciales sur l’environnement soulevées par les grévistes, notamment au sujet de la réduction progressive de l’utilisation de produits phytosanitaires dans les champs, n’aient pas été évoquées par le gouvernement.
L’écologie, un combat de seconde zone pour Renaissance ? Il n’en est rien pour la députée des Hauts-de-Seine qui précise qu’il s’agit ici d’un « report », et non d’un « renoncement » de la part de l'État. Celle qui s’estime de la « génération climat » du haut de ses 32 printemps, et pour qui le combat écologique est une priorité, explique que le gouvernement a prévu de marquer « un temps d’arrêt de quelques semaines pour réfléchir avec les agriculteurs sur comment coller davantage à leurs problématiques de terrain ». Rassurante, elle affirme que le plan Ecophyto sera engagé et que l’écologie reste « dans les priorités numéro 1 » d’Emmanuel Macron.
Un soutien sans faille au gouvernement
En élève modèle du macronisme, Maud Bregeon déclare « se sentir utile au Parlement » et fière de se battre pour l’écologie, malgré des réformes d’utilité publique se faisant par décret, comme l’AME. Une utilisation de décrets qu’elle considère normale, car cela a, selon elle, « toujours été le cas ». Elle indique que « l’objectif, c’est d’avoir des dispositions intelligentes et efficaces », que voter des lois par décret n’est pas antiparlementaire, et que l’essentiel, ce sont les résultats.
À propos de la composition du nouveau gouvernement de Gabriel Attal, la jeune députée ne tarit pas d’éloges pour ses confrères. On a, selon elle, « des ministres de grande qualité », y compris Amélie Oudéa-Castera, qui est « une femme qui travaille beaucoup » et qui s’est « excusée de sa maladresse ». Un gouvernement clairement marqué à droite, ce qui ne semble pas beaucoup déranger la femme politique, qui estime sa composition « équilibrée, au regard de ce que pensent les Français ». La preuve que le gouvernement reste à ses yeux toujours fidèle à ses valeurs fondatrices est sa croyance inchangée en le projet européen. En attente de l’annonce d’une tête de liste Renaissance pour les prochaines européennes, Maud Bregeon rappelle que son parti reste « droit dans [ses] bottes », que les enjeux politiques majeurs comme l’écologie et l’immigration « trouveront une réponse à l’échelle européenne », et que « la France ne peut pas être forte si l’Europe n’est pas grande ».
Présenté par : Thomas Sotto, Marie Portolano