Les 4 vérités - Gérald Darmanin
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Thomas Sotto reçoit ce matin Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, dans les 4 vérités.
Le Premier ministre Gabriel Attal s’est exprimé ce mardi 30 janvier devant les députés de l’hémicycle dans un discours de politique générale sur les grandes orientations de son gouvernement. Invité à s’exprimer sur cette prise de parole dans les 4 vérités, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, l’a jugé « très fort, très dynamique et très clair. »
Gabriel Attal promet donc du « concret », avec notamment une réforme « par voie réglementaire » de l’aide médicale de l’Etat. Il a également mis l’accent sur la sécurité et la fermeté, avec des propos forts sur les « délinquants » appelés à « réparer » ce qu’ils « cassent ». Des mots qui ressemblent à ceux qu’auraient pu prononcer Gérald Darmanin, mais que l’ancien ministre de l’Action et des Comptes publics se défend de lui avoir soufflés. « C’est surtout du bon sens », considère-t-il.
Le discours de politique générale du Premier ministre pose une question : pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas exécuté ses points d’action depuis 7 ans qu’il est au pouvoir ? Gérald Darmanin rétorque qu’il a déjà « fait beaucoup de choses ». Prenant l’exemple de la « désmicardisation » prônée hier par Gabriel Attal, il rappelle par exemple la création de la prime d’activité.
Dans son discours, Gabriel Attal a également eu un mot pour les agriculteurs actuellement en grève. Face aux normes excessives, « il doit y avoir une exception agricole », a-t-il dit. Mais cette déclaration n’a pas convaincu. Beaucoup d’agriculteurs appellent à durcir le mouvement. Cette colère va-t-elle monter jusqu’à la capitale, comme le promettent ces derniers ? L’ancien conseiller régional des Hauts-de-France argue qu’il a « rappelé des lignes rouges à ne pas dépasser » mais se montre confiant. « Les dialogues que j’ai eu avec les confédérations agricoles (…) montrent qu’ils respectent les règles ». En revanche, s’ils devaient franchir la ligne, le gouvernement « ne laisserait pas faire ». Pour l’instant, il n’est en tout cas pas question d’évacuation des autoroutes occupées par les manifestants.
Gérald Darmanin : « Il y a deux poids, deux mesures »
À l’heure où une certaine tolérance est appliquée envers les agriculteurs, peut-on parler d’un non-respect de l’ordre public ? Le ministre de l’Intérieur ne le pense pas. Il considère que « la manifestation est un cadre légal et institutionnel » et juge qu’il y a « deux poids, deux mesures ». « Il est hors de question de considérer les gens qui travaillent comme des délinquants ».
Le bilan de la délinquance et de la criminalité sera dévoilé dans la journée du mardi 31 janvier par le service statistique du ministère de l’Intérieur. Gérald Darmanin parle de « résultats encourageants », notamment en matière de lutte contre la drogue, mais évoque également des chiffres à améliorer encore, notamment ceux des tentatives d’homicides et d’agressions envers les femmes. La « mère de toutes les batailles », pour lui , reste la lutte contre la drogue.
Le 15 janvier 2024, l’exécutif a décidé de revenir au niveau 2 du plan Vigipirate. « Pour l’instant la décision n’a pas été totalement prise », tempère Gérald Darmanin. La menace terroriste reste, indique-t-il, « extrêmement forte », la menace intérieure particulièrement.
La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques aura lieu le 26 juillet 2024 en bord de Seine. Le ministre de l’Intérieur parle d’une jauge de spectateurs d’à peu près 300 000 personnes.
« Après les Jeux Olympiques, un cycle au ministère de l'Intérieur sera atteint », a déclaré Gérald Darmanin au Figaro le 14 janvier 2024. « C’est au président de la République de décider », a-t-il déclaré dans les 4 vérités, rappelant le fait qu’il faille « rester modeste » et « trouver des projets nouveaux », même si son ambition est « d’accompagner le président de la République jusqu’à la fin ».
Présenté par : Thomas Sotto, Marie Portolano