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Les 4 vérités - Amélie Oudéa-Castéra
Télématin- Magazines d'actualité
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Jean-Baptiste Marteau reçoit aujourd'hui Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques dans les 4 vérités. Des punaises de lit, des supporters pris à partie sur le chemin en allant au stade, le coach Fabio Grosso et son assistant blessés, une rencontre qui a finalement dû être annulée… « La honte ». C’est le mot qui revient pour qualifier le match qui aurait dû se dérouler hier à Marseille et qui aurait dû opposer l’OM et l’OL. Invitée de Jean-Baptiste Marteau dans les 4 V, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques de France, se dit « consternée », « révoltée », et « dégoûtée ». « Pensées évidemment pour le coach, l’équipe, et les supporters. (…) Je pense que l’on a vu dans ce stade la totalité de ce qu’on ne voulait pas voir », estime-t-elle, faisant référence aux saluts nazis et aux insultes homophobes et racistes. Comment en arrive-t-on là ? L’enquête permettra en tout cas « d’établir très précisément la chaîne des responsabilités ». Faut-il aussi sanctionner les clubs de supporters ? « S’il y a des responsabilités des supporters, bien entendu. (…) On a besoin d’avoir une identification très précise de la chaîne de responsabilité pour avoir une réponse globale et sans concession, avec une action nette et ferme de la justice ». Comme sanctions, la ministre évoque des interdictions de stade « systématiques » et des sanctions administratives pour les fauteurs de trouble. Les clubs ont aussi « bien entendu » leurs responsabilités dans ces faits, et la réponse doit ainsi « être globale ». À propos du match de rugby, et notamment des demi-finales, qui se sont tenues les 20 et 21 octobre 2023 à Saint-Denis et qui peuvent s’apparenter à une répétition pour les JO qui auront maintenant lieu dans 7 mois à Paris, l’ancienne magistrate à la Cour des comptes dit son « sentiment de fierté » quant au record d’audience, mais aussi à la qualité de coordination entre toutes les parties prenantes dans l’organisation de cet événement. Les équipes ont mis en place des standards écologiques et économiques très élevés. Cela permet à la France de devenir une « référence plus solidaire, plus utile » en matière de rugby. La France prépare les JO à venir Quelques petits couacs demeurent cependant, notamment celui concernant la gestion des flux. La ministre promet une amélioration à ce sujet. À 270 jours de cette fameuse cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques se pose aussi la question de la sécurité. Si la menace est multiple, le « niveau d’attention porté à la globalité du risque » est maximal. Le dialogue concernant l’organisation est également constant entre la ministre, le ministre de l’Intérieur et le préfet de police. « Nous travaillons bien sûr sur un certain nombre de variables d’ajustement compte tenu du contexte », assure Amélie Oudéa-Castéra. Pour l’instant, 7000 agents de sécurité ont été recrutés, et, avec les étudiants et les personnes actuellement en formation, en tout, 16 000 personnes sont comptabilisées, pour un besoin de personnel de 27 000 au total. Besoin qui devrait être largement atteint. Mardi 24 octobre 2023, Élisabeth Borne a réuni ministres, élus et acteurs sportifs dans le but de présenter des réponses aux émeutes de juin. À l’issue de ce comité, le projet Alliance par le sport pour l’inclusion a été lancé. « Un projet très concret », assure la femme politique, « avec la nécessité d’autorité », et aussi une « volonté de résoudre cette perte de sens commun » par le sport. Concrètement, des éducateurs socio sportifs joueront un rôle d’animation, serviront de médiation et viseront à construire un cadre, une discipline, pour porter cet agenda d’inclusion par le sport.
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Jean-Baptiste Marteau reçoit aujourd'hui Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques dans les 4 vérités.
Des punaises de lit, des supporters pris à partie sur le chemin en allant au stade, le coach Fabio Grosso et son assistant blessés, une rencontre qui a finalement dû être annulée… « La honte ». C’est le mot qui revient pour qualifier le match qui aurait dû se dérouler hier à Marseille et qui aurait dû opposer l’OM et l’OL. Invitée de Jean-Baptiste Marteau dans les 4 V, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques de France, se dit « consternée », « révoltée », et « dégoûtée ». « Pensées évidemment pour le coach, l’équipe, et les supporters. (…) Je pense que l’on a vu dans ce stade la totalité de ce qu’on ne voulait pas voir », estime-t-elle, faisant référence aux saluts nazis et aux insultes homophobes et racistes. Comment en arrive-t-on là ? L’enquête permettra en tout cas « d’établir très précisément la chaîne des responsabilités ». Faut-il aussi sanctionner les clubs de supporters ? « S’il y a des responsabilités des supporters, bien entendu. (…) On a besoin d’avoir une identification très précise de la chaîne de responsabilité pour avoir une réponse globale et sans concession, avec une action nette et ferme de la justice ». Comme sanctions, la ministre évoque des interdictions de stade « systématiques » et des sanctions administratives pour les fauteurs de trouble. Les clubs ont aussi « bien entendu » leurs responsabilités dans ces faits, et la réponse doit ainsi « être globale ».
À propos du match de rugby, et notamment des demi-finales, qui se sont tenues les 20 et 21 octobre 2023 à Saint-Denis et qui peuvent s’apparenter à une répétition pour les JO qui auront maintenant lieu dans 7 mois à Paris, l’ancienne magistrate à la Cour des comptes dit son « sentiment de fierté » quant au record d’audience, mais aussi à la qualité de coordination entre toutes les parties prenantes dans l’organisation de cet événement. Les équipes ont mis en place des standards écologiques et économiques très élevés. Cela permet à la France de devenir une « référence plus solidaire, plus utile » en matière de rugby.
La France prépare les JO à venir
Quelques petits couacs demeurent cependant, notamment celui concernant la gestion des flux. La ministre promet une amélioration à ce sujet. À 270 jours de cette fameuse cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques se pose aussi la question de la sécurité. Si la menace est multiple, le « niveau d’attention porté à la globalité du risque » est maximal. Le dialogue concernant l’organisation est également constant entre la ministre, le ministre de l’Intérieur et le préfet de police. « Nous travaillons bien sûr sur un certain nombre de variables d’ajustement compte tenu du contexte », assure Amélie Oudéa-Castéra. Pour l’instant, 7000 agents de sécurité ont été recrutés, et, avec les étudiants et les personnes actuellement en formation, en tout, 16 000 personnes sont comptabilisées, pour un besoin de personnel de 27 000 au total. Besoin qui devrait être largement atteint.
Mardi 24 octobre 2023, Élisabeth Borne a réuni ministres, élus et acteurs sportifs dans le but de présenter des réponses aux émeutes de juin. À l’issue de ce comité, le projet Alliance par le sport pour l’inclusion a été lancé. « Un projet très concret », assure la femme politique, « avec la nécessité d’autorité », et aussi une « volonté de résoudre cette perte de sens commun » par le sport. Concrètement, des éducateurs socio sportifs joueront un rôle d’animation, serviront de médiation et viseront à construire un cadre, une discipline, pour porter cet agenda d’inclusion par le sport.
Présenté par : Thomas Sotto, Marie Portolano