Les 4 vérités - François Kalfon

Télématin

Chroniqueur : Jean-Baptiste Marteau  Ce matin, Jean-Baptiste Marteau reçoit François Kalfon, membre du bureau national du Parti Socialiste, dans les 4 vérités. C'est une invitation qui suscite la controverse, ce jeudi 24 août 2023, le parti Europe écologie les Verts a accueilli lors de ses Journées d'été le rappeur Médine. Ce dernier, connu pour son combat contre l’extrême droite mais aussi pour certains de ses propos controversés a débattu avec la secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier autour du thème « La force de la culture contre la culture de la force ». Une autre question est bel est bien au centre de l'actualité : l’alliance de la gauche et sa réponse aux enjeux climatiques actuels dans un contexte météorologique préoccupant. Selon Météo France, du 17 au 24 août, la France a connu une vague de chaleur exceptionnelle pour la saison, après un 15 août. Elle bat les records de celle de 2012, qui faisait référence pour cette période de l'année.    Jean-Luc Mélenchon, peut-il être l’avenir de la gauche ?  François Kalfon, membre du Bureau national du parti socialiste attend des réponses de la part de la gauche afin de pouvoir répondre aux Français. La France Insoumise a « une forme de calcul cynique électoral puisque des propos ont été tenus pensant "capter" une part de marché électoral ». Au cœur de cette gauche, Jean-Luc Mélenchon a eu un score très important lors de la présidentielle 21,95% avec 7 712 520 millions de suffrages recueillis. L’homme politique pourrait être « l’avenir de la gauche ». En effet, il est l’une des seules personnes à s’imposer au sein de la France Insoumise. « Il y a une forme d’injonction de la France Insoumise qui gouverne en gauche radicale ou extrême gauche » affirme l’élu PS. Pour François Kalfon, il sera difficile d’avoir à nouveau des responsabilités dans ces conditions. La NUPES ne s’est pas encore décidée si elle irait seule ou unie aux Européennes. Jean-Luc Mélenchon aimerait une liste d’ « union » tandis que les écologistes et d’autres partis de gauche préfèrent partir de manière autonome. « Cette alliance ne serait pas inconditionnelle. Les formations politiques s’étant toujours distinguées de par leur choix d’orientation, il est difficile de s’allier et de désobéir au traité signé. Les socialistes ne soutiennent pas la décision du soutien armé de l’Ukraine ». Au Parlement européen, un grand nombre de partis a refusé de voter la milice Wagner comme « organisation terroriste ». À Blois, Ségolène Royal, ancienne candidate socialiste à la présidentielle, annonce son intention de guider une liste pour les Européennes.  L’ordre juste sera un des sujets évoqués. La France Insoumise ne se sent pas concernée par cette annonce puisque le Parti socialiste ne souhaite pas se présenter aux élections avec la France Insoumise. Emmanuel Macron propose à toutes les oppositions au Parlement de venir dans un lieu neutre autour de Paris pour « réfléchir ensemble » aux sujets sur lesquels des accords pourraient se faire. Le président de la République, qui n’a plus la majorité absolue, cherche une entente. « Faisons un référendum sur les retraites » annonce François Kalfon et finit par ajouter « Une majorité des Français refusent encore cette réforme des retraites. »