Les 4 vérités - Marine Le Pen
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Chroniqueur : Thomas Sotto
Thomas Sotto reçoit Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, dans Les 4 vértités.
10 jours après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier après un refus d’obtempérer, la France continue de s’embraser. Depuis près d’une semaine des émeutes ont éclaté un peu partout en France. Pour rétablir l’ordre, le gouvernement a mis en place près de 45 000 policiers dans les rues. « On en attendait pas moins. Les émeutes que nous avons subies sont de natures beaucoup plus inquiétantes que celles de 2005, car les émeutiers étaient armés. (…) Il y a une montée en puissance, une expression de la haine de la France et de tout ce qui peut incarner l’État », comment Marine Le Pen, jeudi 6 juin, invitée des 4 vérités, sur France 2. Les ministres de la Justice, Éric Dupont Moretti et de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ont très vite joué la carte de la fermeté. Pas moins de 3647 personnes ont été placées en garde à vue, dont 1147 mineurs, 1118 ont été déférés et 584 jugées en comparution immédiate et 419 ont été incarcérés. « Cela ne règle pas le problème du laxisme judiciaire qui dans notre pays a fait des ravages sur le long terme », condamne la présidente du Rassemblement national. « Des millions de délits sont commis dans notre pays. La réponse pénale n’est pas au rendez-vous. Les peines prononcées ne sont pas appliquées. (…) Un jour, il y aura un drame. (…) Il faut que l’autorité de l’État s’exprime parce que c’est ce qui protège la société », estime l’ancienne candidate à l’élection présidentielle.
À droite, certains pointent du doigt un lien entre l’immigration et la délinquance. Devant le Sénat, mercredi 5 juin, Gérald Darmanin a indiqué que le président de la République avait demandé à Éric Dupont Moretti et à lui-même « une étude sociologique pour savoir » qui étaient les émeutiers. « Je suis certain que le président de la République nous permettra de rendre publique cette étude », a-t-il déclaré, en précisant : « Seuls 10% des personnes interpellées sont de nationalité non-française ». « Il y a un problème d’immigration dans notre pays depuis 40 ans. Nous avons subi une immigration totalement anarchique, qui a entraîné un communautarisme et une forme de sécession avec la société française », commente Marine Le Pen. « Continuez à ne pas vouloir voir la réalité. Une ultra majorité de personnes qui ont participé à ces émeutes sont étrangers ou d’origine étrangère. Cela pose le problème de l’assimilation dans notre pays. C’est un échec total. Encore une fois, l’immigration est beaucoup trop importante dans notre pays », fustige-t-elle.
14 juillet : une fête nationale à hauts risques ?
Le retour au calme semble se confirmer, mais la situation reste fragile. Pour les festivités du 14 juillet, un dispositif de gendarmes exceptionnel sera déployé. « On ne peut pas vivre sous cette pression. L’État doit reprendre la main sur l’intégralité de ces quartiers », estime Marine Le Pen qui plaide pour rétablir la « responsabilité des parents ». « Les parents qui ne remplissent pas leurs obligations alors qu’ils ont des mineurs à charge. Il faut qu’ils sachent que la solidarité nationale va s’arrêter », souligne-t-elle.
Présenté par : Thomas Sotto, Johanna Ghiglia