Les 4 vérités - Marine Le Pen
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Chroniqueur : Thomas Sotto
Ce matin, Thomas Sotto reçoit Marine Le Pen, députée et président du groupe RN à l'Assemblée nationale, dans les 4 vérités.
Après des semaines de mobilisation dans toute la France, les syndicats et manifestants n’ont pas l’intention de céder et continuent de contester la réforme des retraites. Mercredi 5 avril 2023 à 10h, Élisabeth Borne reçoit l’intersyndicale à Matignon et a exprimé son intention d’essayer de trouver des solutions pour sortir de cette crise sociale. Pour Marine Le Pen, députée du Pas-de-Calais et présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, « ce gouvernement continue à essayer de faire croire aux Français qu’il est dans la discussion et dans le compris. On a bien vu que ce gouvernement depuis la réforme des retraites et même avant, n’a tenu aucun compte de ce qu’il lui était dit ».
Le jeudi 6 avril aura lieu la 11ème journée de mobilisation contre cette réforme et les grévistes et manifestants ne semblent pas avoir quelconque espoir concernant les discussions prévues aujourd’hui. Marine Le Pen a exprimé son soutien face aux manifestations car « les gains financiers qui étaient attendus de cette réforme seront certainement dérisoires, en revanche la conséquence sera la baisse massive des pensions ».
Cette forte mobilisation au sein du pays a amené des violences et des dérapages incontrôlés. Le groupe macroniste Renaissance à l’Assemblée va demander la création d’une commission d’enquête pour savoir d’où viennent ces violences. Selon la présidente du groupe RN à l’Assemblée, la manifestation pacifiste est un droit constitutionnel, « le reste est une volonté de déstabilisation des institutions ». Marine Le Pen a accusé Gérald Darmanin, ainsi que ses prédécesseurs de « complaisance ». D’après cette dernière, « depuis Nicolas Sarkozy, des groupes d’ultra-gauche sont utilisés pour discréditer la contestation sociale, les mouvements sociaux […] Il est temps d’y mettre fin ».
Le Conseil constitutionnel sous haute pression
Le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision sur ce texte de la réforme des retraites le 14 avril, et il a, selon la députée RN, de « très bonnes raisons de censurer ce texte, notamment une jurisprudence […] qui indique que le gouvernement a commis une erreur lourde de procédure ». En cas de validation du texte par le Conseil constitutionnel, la réforme sera donc adoptée et « le rendez-vous sera électoral, aux prochaines présidentielles, c’est là que cette réforme pourrait être annulées […] mais même pour les Européennes, ce sera un moyen pour les Français d’exprimer la sanction à l’égard du gouvernement mais également à l’égard des mouvements politiques qui ont soutenu cette réforme injuste », a expliqué l’ancienne finaliste à la présidentielle.
D’après Marine Le Pen, en cas de crise politique comme celle que nous vivons « il faut se retourner au peuple, c’est lui le souverain, c’est dans notre Constitution, c’est lui qui doit trancher […] soit on utilise le référendum […] soit la dissolution ». Pour la députée RN, Emmanuel Macron aurait dû agir juste après la motion de censure à l’encontre d’Élisabeth Borne, mais faire un remaniement gouvernemental maintenant « serait le pire signal », car comme lors de la crise des gilets jaunes « il aura fallu attendre les violences pour que le Président fasse mine d’entendre les Français ».
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali