Les 4 vérités - Olivier Véran
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Chroniqueur : Thomas Sotto
Ce matin, Thomas Sotto reçoit Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, dans les 4 vérités.
La journée du 7 mars 2023 s’annonce être l’une des journées les plus difficiles depuis le début de l’annonce de la réforme des retraites. Les syndicats comptent mobiliser davantage que le 31 janvier dernier et l’exécutif de l’intersyndicale a indiqué vouloir « mettre la France à l’arrêt ». Alors faut-il craindre cette journée qui s’annonce noire, dans les transports, à l’école, dans les hôpitaux ? « Je fais la différence entre ceux qui veulent contester et ceux qui veulent bloquer […] ceux qui veulent tout bloquer dans la durée ne peuvent pas ignorer qu’il peut y avoir un impact sur notre économie […] et un impact sur les Français dans leur quotidien », annonce Olivier Véran, porte-parole du Gouvernement et invité des 4 vérités par Thomas Sotto, ce lundi 6 mars 2023.
La France à l’arrêt mardi 7 mars 2023 ?
L’ancien ministre des Solidarités et de la Santé s’est exprimé et a affirmé qu’il y a eu de l’écoute, du changement du texte à plusieurs reprises après avoir entendu les Français. Le texte sera toujours examiné demain soir [mardi 7 mars 2023, ndlr] au Sénat, après une journée de grève et de manifestation dans toute la France.
Les chauffeurs routiers et les raffineries se joignent aux transports dans cette grève nationale, faut-il alors craindre des pénuries, que ce soit dans les supermarchés ou les stations essence ? demande Thomas Sotto au porte-parole du gouvernement. Olivier Véran explique que c’est une situation qu’ils veulent éviter et que « l’histoire du mouvement social en France a montré qu’il n’est pas nécessaire de bloquer tout un pays et d'entraîner des désagréments aussi importants pour les Français au quotidien ». En effet, cette grève annoncée le 7 mars 2023 est reconductible et plusieurs syndicats ont exprimé leur souhait qu’elle se poursuive les jours suivants.
Pour le porte-parole, « il ne faut pas remettre en question la légitimité des institutions démocratiques » et d’ajouter : « lorsque des parlementaires et des sénateurs élus par le peuple sont chargés d’examiner et de voter ou non un texte de loi, il est fondamental de laisser se dérouler ce mécanisme démocratique ».
Sur le fond, « le système ne sera pas à l’équilibre en 2030 », avait reconnu le ministre du Travail Olivier Dussopt et la Commission des Affaires sociales du Sénat a chiffré ce déficit à 600 millions à l’horizon 2030. Olivier Véran a alors expliqué discuter avec les sénateurs du coût de chaque amendement et a rétorqué « nous voulons que le compte soit bon […] nous faisons en sorte que cette réforme des retraites, soit équilibrée dans la durée et qu’on ne laisse pas une dette faramineuse aux générations à venir et qu’on n’augmente pas les impôts ». Le porte-parole a affirmé que l’objectif sera tenu pour 2030 et que 1 800 000 retraités auront une augmentation de leur retraite, que « personne ne sera perdant ».
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali