Les 4 vérités - Anne Hidalgo
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Chroniqueur : Thomas Sotto
Thomas Sotto reçoit Anne Hidalgo, maire PS de Paris, dans Les 4 vérités.
Le calendrier de la réforme des retraites est lancé. Le texte a été présenté ce lundi 23 janvier matin en Conseil des ministres et le gouvernement n’a rien cédé sur les principales revendications des syndicats, notamment concernant l’allongement de l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans. Les débats dans l'hémicycle démarreront le lundi 6 février et devront s'achever le 17 à minuit, avant que le texte passe ensuite au Sénat. Les échanges s’annoncent houleux alors que seuls Les Républicains pourraient voter cette loi aux côtés de la majorité. « C’est une réforme injuste et injustifiée. Elle va mettre encore en difficulté les femmes. On continue à ne pas prendre en compte la pénibilité de certains métiers. (…) Il faut bien sûr revoir notre système régulièrement, mais il n’y a pas de mise en danger du système », réagit Anne Hidalgo, ce jeudi 26 janvier, invitée des 4 vérités sur France 2. La maire de Paris se dit favorable à un départ à la retraite « à 62 ans » et de la « prise en compte de la pénibilité ». Selon Anne Hidalgo, c’est « une régression appelée réforme ». Une nouvelle journée de mobilisation à l’appel des syndicats est prévue le mardi 31 janvier. Dans ce cadre, le secrétaire général du Parti communiste Fabien Roussel, appelle les maires à fermer symboliquement les mairies ce jour-là. « Je réponds à son appel. (…) L’hôtel de ville de Paris sera une mairie solidaire le 31 janvier, en solidarité avec le mouvement social. La situation est beaucoup trop grave », commente l’édile.
Autre bras de fer, avec le Qatar. Il y a quelques jours, le journal Le Parisien révélait que les propriétaires du club de football Paris Saint-Germain, pourraient prochainement acquérir le Parc des Princes. Ce que la maire de Paris a totalement démenti. « Le Parc des Princes n’est pas à vendre. Je n’avais pas totalement fermé cette hypothèse. Je suis pragmatique, je comprends l’économie d’un club de ce niveau-là. Mais le Parc des Princes n’est définitivement pas à vendre. En revanche, avec mon club, le Paris Saint-Germain, et son président, nous avons à nous parler », a-t-elle réagi au micro de Thomas Sotto. « Il faut sortir de cette situation. J’ai envie que mon équipe puisse prospérer », ajoute-t-elle, se disant ouverte à une « discussion entre gens raisonnables ».
Paris 2024 : dernière ligne droite
À un peu plus d’un an de la tenue des Jeux olympiques à Paris, les conditions de travail des travailleurs dans les chantiers posent question. Certaines sociétés du bâtiment feraient en effet appel à des sous-traitants pour masquer le recours au travail clandestin. « On a mis en place une charte et un travail au quotidien qui permet aux organisations syndicales de se rendre sur les chantiers. On a mis en place des éléments de détection », explique Anne Hidalgo. Elle assure : « Les entreprises qui ont été attrapées paieront très fortement ces infractions sur le plan pénal ».
Alors que le conflit en Ukraine se poursuit, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé à Emmanuel Macron qu’aucun athlète russe ne puisse participer à ces jeux. « J’espère que la guerre en Ukraine sera derrière nous lors des JO de Paris. (…) Il ne faut pas priver les athlètes de compétition, mais je pense qu’il ne faut pas qu’il y ait une délégation sous la bannière russe », estime l’ancienne candidate à l’élection présidentielle.
Le Parti socialiste continue de s’enfoncer dans la crise. Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, conteste toujours la reconduction de l’actuel premier secrétaire Olivier Faure, à l’issue du vote qui s'est déroulé le 19 janvier dernier. « C’est vraiment catastrophique. Je suis choquée. Les auto proclamations ça ne marche pas », fustige-t-elle, se disant favorable à une direction collégiale ou un nouveau vote.
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali