Les 4 vérités - Laurent Jacobelli
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Laurent Jacobelli, député de la Moselle et porte-parole du Rassemblement National, dans les 4 vérités.
Week-end noir annoncé dans les gares en France, pour les fêtes de Noël. Près de la moitié des contrôleurs seront en grève les 23, 24, et 25 décembre, provoquant ainsi l'annulation d'un train sur trois vendredi 23 et de deux trains sur cinq samedi 24 et dimanche 25, en particulier des TGV. À la veille de Noël, ce mouvement paralyse beaucoup de Français qui seront près de 200 000 à voir leur trajet impacté et ne pourront pas retrouver leurs proches pour fêter Noël. Jeudi 22 décembre dans la soirée, une réunion s'est tenue entre la direction de la SNCF et les partenaires sociaux afin de faire des nouvelles propositions aux grévistes. Mais pour l’heure, aucun accord n’a été trouvé. Dans la foulée, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a demandé aux grévistes de renoncer. « On a un peu le sentiment d’un abandon du service public par le gouvernement qui aboutit à des situations inextricables comme celle que l’on vit aujourd’hui. Permettez-moi d’avoir une pensée pour toutes ces personnes qui ne vont pas pouvoir prendre leur train pour rejoindre leur famille, après deux années de Covid-19. Ce sont des situations personnelles terribles », commente Laurent Jacobelli, député RN de la Moselle, invité des 4 Vérités, ce vendredi 23 décembre. Néanmoins, malgré « les bonnes raisons de se plaindre », le porte-parole du Rassemblement national fustige « la pire des méthodes », selon lui. « Ce n’est pas solidaire, ce n’est pas agréable. Aujourd’hui, tout est devenu une lutte. Dans une période d’inflation, de pénurie, il faut un peu de solidarité entre les Français et s’aider les uns et les autres », estime-t-il.
Dans ce cadre, Emmanuel Macron veut « assurer la continuité des services publics en toutes circonstances », une sorte de service minimum. Lors du dernier Conseil des ministres, le chef de l’Etat a notamment demandé au gouvernement de réfléchir à un « cadre » afin de « faire face à cette situation nouvelle ». « Nous n’y sommes pas favorables. Plutôt que d’assurer un service minimum, il faut essayer de faire en sorte qu’il n’y ait pas de raison de faire grève », estime Laurent Jacobelli, qui appelle à une revalorisation globale des salaires et au dialogue social. « Le gouvernement n’a pas anticipé, n’a pas géré. Je ne justifie pas ce mouvement. Je pense que la méthode n’est pas la bonne, mais sur le fond il y a effectivement un problème d’organisation du travail et de salaires pour un certain nombre de professions du service public », ajoute-t-il.
Ce mouvement intervient alors que la Première ministre,
"Nous ne sommes pas d'extrême droite"
Suite aux affrontements qui ont eu lieu lors de la Coupe du monde, suite aux matches de l’Equipe de France, Marine Le Pen a récemment demandé la dissolution des groupuscules violents quelque soit leur appartenance politique. « Il y a un climat de violence généralisé. Il faut agir en amont. Tous les groupes violents doivent être dissous. (…) Nous ne sommes pas d’extrême droite, nous sommes un parti de gouvernement et nous faisons des propositions concrètes pour gouverner ce pays », assure-t-il.
Présenté par : Damien Thévenot, Maya Lauqué