Les 4 vérités - Marine Tondelier
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Chroniqueur : Guillaume Daret
Guillaume Daret reçoit Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Écologie - Les Verts, dans Les 4 vérités.
Quatre ans après son sacre en Russie, la France est de nouveau en finale de la coupe du monde, au Qatar. Elle affrontera l’Argentine de Léo Messi, dimanche 18 décembre pour espérer ajouter une troisième étoile à son maillot. Comme lors de la demi-finale, le chef de l’État, Emmanuel Macron sera également présent au Qatar. « Il aurait fallu boycotter diplomatiquement cette compétition pour tout ce qu’elle incarne, contre le climat, contre les droits humains », explique Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie - Les Verts fraîchement élue, qui était l’invitée des 4 vérités, ce vendredi 16 décembre, sur France 2. En dépit des nombreuses critiques, le président de la République « assume totalement » et a reconnu que le Qatar organisait « très bien, cette Coupe du Monde ». « Le Qatar mène une bataille culturelle et participe à leur promotion ni en faveur de l’écologie ni des droits humains. À chaque fois que l’on met en avant ce pays, on participe à cela », affirme-t-elle, ajoutant qu’elle ne regarderait pas la finale. « Je ne peux pas faire comme si de rien n’était », précise-t-elle.
Dans ce contexte, la Première ministre, Élisabeth Borne, qui devait présenter, jeudi 15 décembre, l’intégralité du texte sur la réforme des retraites, a finalement annoncé son report au 10 janvier. Pour Marine Tondelier, « il y a une vraie forme de provocation » à proposer cette loi, dans un contexte de « crise environnementale, énergétique et sociale ». « Cette réforme n’est pas urgente. Il faut mettre le pacte social et la solidarité intergénérationnelle au centre », assure-t-elle. Cette réforme propose notamment de repousser l’âge légal de départ à la retraite à 64 ou 65 ans. « On demande au moins un statu quo. (…) Ils en sont à leur dixième 49.3, il faut qu’ils prennent conscience qu’ils gouvernent à contre-sens et que ce qu’ils font ne va pas dans le sens de l’histoire des droits sociaux », souligne l’écologiste.
La Nupes, en ordre dispersé ?
Dans ce cadre, Jean-Luc Mélenchon a d’ores-et-déjà annoncé un mouvement de mobilisation contre cette réforme, le 21 janvier prochain. Néanmoins, les écologistes, les socialistes et les communistes n’entendent pas prendre part à cette marche, sur fond de tensions avec le chef de file de l’union des gauches (NUPES). « C’est un sujet social et en réalité, ce sont les syndicats qui fixent les mots d’ordre et les dates des mobilisations. (…) La moindre des choses que l’on puisse faire en tant que parti politique, c’est de les soutenir. Je serai dans la rue à la date qu’ils fixeront », assure l’élue. Alors que le gouvernement devrait très probablement dégainer une nouvelle fois le 49.3, Marine Tondelier déplore « une impasse institutionnelle ». « Cela ne donne pas un très beau spectacle de la démocratie », souligne-t-elle.
Condamné, cette semaine, à quatre mois de prison avec sursis pour violence à l’encontre de son ex-femme, Adrien Quatennens devrait faire son retour à l’Assemblée nationale dès janvier. « Je fais partie des femmes et des hommes politiques qui prônent le fait que les personnes condamnées pour violences conjugales devraient être inéligibles au moins pour un certain temps », commente l’écologiste.
Présenté par : Damien Thévenot, Maya Lauqué