Les 4 vérités - Bruno Retailleau
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Chroniqueur : Thomas Sotto
Ce matin, Thomas Sotto reçoit Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, candidat à la présidence LR, dans les 4 vérités.
Les Républicains ont choisi. Dimanche 04 décembre, Eric Ciotti, est arrivé en tête de l’élection pour la présidence du parti en récoltant 42,73% des voix au premier tour. Il affrontera, lors du second tour, dimanche 11 décembre prochain, Bruno Retailleau. Arrivé en troisième position, Aurélien Pradié n’a donné aucune consigne de vote. Le match pour le poste de chef est lancé entre les deux tenants de l’aile droite du parti. « Je veux rassembler et renouveler notre logiciel. La droite ce n’est pas seulement moins d’impôt et plus de sécurité. Cela doit être un projet plus global, je me bats pour que la droite se saisisse des nouveaux enjeux, notamment l’écologie », explique Bruno Retailleau, invité des 4 Vérités, mercredi 07 décembre, sur France 2. Le président du groupe LR au Sénat veut « répondre aux défis de demain » et se « projeter vers l’avenir ».
Beaucoup d’enjeux attendent le futur chef de la droite et notamment de trouver son espace politique, entre l’extrême droite de Marine Le Pen et la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron. Si Eric Ciotti s’est fermement opposé à tout rapprochement avec le chef de l’Etat, Bruno Retailleau propose un référendum interne au parti afin de définir si oui ou non le parti doit s’associer avec le locataire de l’Élysée. « Je ne veux pas m’allier avec Emmanuel Macron, mais on doit trancher les choses. (…) Je veux être clair et je veux donner la parole aux militants », précise ce dernier au micro de Thomas Sotto. « Je ne veux pas que LR soit la salle d’attente de quelques candidats ambitieux qui attendent la gamelle du macronisme », souligne-t-il. Lors d'une intervention devant le Crif, dimanche 04 décembre, l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui n’a pas voté au congrès des Républicains, a pourtant réitéré son appel en faveur d’un rapprochement entre LR et le président de la République. « Je suis en opposition avec Nicolas Sarkozy. (…) Ce n’est pas ce que je conçois comme intérêt national », réagit Bruno Retailleau, qui déplore le « manque de loyauté », de Nicolas Sarkozy envers son ancien parti.
De l’autre côté de l’échiquier politique, le Rassemblement national. « C’est tranché. Je ne veux pas d’union des droites », affirme Bruno Retailleau. « Je ne veux pas être la béquille d’Emmanuel Macron, ni le supplétif ou le marche-pied de Marine Le Pen », précise-t-il, estimant que Jordan Bardella et Marine Le Pen « ont un logiciel économique qui les rapproche beaucoup plus de Jean-Luc Mélenchon » que du LR.
Retraites, immigration, énergie…
Alors que les concertations sur la réforme des retraites se poursuivent, Bruno Retailleau se dit favorable à un allongement de l’âge légal de départ à la retraite. Néanmoins, il s’oppose à la loi sur l’immigration, présentée mardi 06 décembre à l’Assemblée nationale par Elisabeth Borne. Elle propose notamment de créer un titre de séjour pour les étrangers qui évoluent dans des métiers en tension. « C’est un appel d’air », dénonce-t-il. Alors que le risque de coupure d’électricité augmente à mesure que les températures plongent sous les normales de saison, Bruno Retailleau pointe du doigt « l’inconséquence d’Emmanuel Macron ». « Il a sabordé la filière nucléaire en fermant Fessenheim », fustige Bruno Retailleau.
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali