Les 4 vérités - Clémence Guetté
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Chroniqueur : Thomas Sotto
Thomas Sotto reçoit Clémence Guetté, députée et vice-présidente du groupe LFI-Nupes à l'Assemblée nationale, dans Les 4 vérités.
Alors que la France est touchée de plein fouet par l’inflation, le pouvoir d’achat est la préoccupation majeure des Français. Pour pallier la flambée des prix, le gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire sur l’énergie, mais la question de l’augmentation des salaires agite la classe politique. Dans une interview accordée au journal Le Parisien, Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, a indiqué que le gouvernement allait « encore plus concentrer » ses efforts sur les classes moyennes, ajoutant que les « Français qui bossent, ou qui veulent bosser » seraient la « priorité » de l’exécutif. « Il méprise autant les salariés de ce pays. (…) Les Macronistes
L’Assemblée nationale examine, ce lundi 28 novembre, une proposition de loi qui vise à tripler les sanctions encourues pour les squatteurs, pouvant ainsi atteindre trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Portée par le député Renaissance d’Eure-et-Loir, Guillaume Kasbarian, le texte veut ainsi « protéger les logements contre l’occupation illicite » et les « petits propriétaires » face aux loyers impayés. « Cette proposition de loi est une honte. (…) Elle va continuer à mettre la pression sur les locataires qui ont du mal à payer leur loyer et qui vont être expulsables beaucoup plus rapidement. Les squatteurs de manière illégale représentent une partie résiduelle. (…) Nous allons continuer à précariser des gens qui sont dans des situations très difficiles », affirme Clémence Guetté, qui dénonce un « effet pervers calculé ». « Cette proposition de loi est extrêmement dangereuse », renchérit-elle, annonçant un rassemblement ce lundi, contre cette loi.
Alors qu’il préparait sont retour à la vie publique, Adrien Quatennens se voit visé par des nouvelles accusations de son ex-femme, Céline Quatennens, qui l’accuse de « violences physiques et psychologiques ». Le député de La France insoumise, qui s’est retiré de la vie publique depuis le mois de septembre, lors de la révélation de l’affaire, avait reconnu avoir « giflé » son épouse. Il est convoqué le 13 décembre à Lille pour une comparution devant la procureure et devrait « plaider-coupable », a précisé son avocate, Me Jade Dousselin, à l’Agence France-Presse, confirmant une information de BFM-TV. De son côté, le groupe politique de Jean-Luc Mélenchon doit se réunir afin de décider d’un possible retour, ou pas, d’Adrien Quatennens. « Nous avons besoin d’en discuter au sein du groupe LFI. La question des violences sexistes et sexuelles est complexe. Ce cas-là est un cas inédit, car Adrien Quatennens a reconnu », estime la députée LFI. « On se passerait bien des leçons de morale et de traitement de la part d’organisations politiques qui ne font rien, y compris face à des faits qui à priori sont plus graves. Nous avons pris des décisions qui n’ont jamais été prises », ajoute-t-elle.
McKinsey, la dérive ?
Le Parquet national financier a annoncé avoir ouvert, fin octobre, deux informations judiciaires autour des interventions des cabinets de conseil dans le financement des campagnes électorales de 2017 et 2022 d’Emmanuel Macron. En cause ? Ses liens avec le cabinet de conseil américain McKinsey. « On est face à un problème structurel avec la macronie et ce recours effréné à des cabinets de conseil. Cela s’est envolé sous le mandat d’Emmanuel Macron. (…) Tout ça est une logique politique que nous combattons fermement », estime Clémence Guetté.
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali