Les 4 vérités - Aurélien Pradié
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Chroniqueur : Thomas Sotto
Thomas Sotto reçoit Aurélien Pradié, député du Lot, candidat à la présidence du parti LR, dans Les 4 vérités.
Près de 200 dirigeants politiques du monde entier sont réunis depuis lundi 7 novembre, à Charm el-Cheikh, en égypte, dans le cadre de la COP 27. L’enjeu ? Renforcer concrètement leurs engagements pour le climat. En ouverture de session, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a alerté sur l’accélération du « KO climatique », pointant du doigt l’inaction politique. « L’humanité a un choix : coopérer ou périr. C’est soit un Pacte de solidarité climatique soit un Pacte de suicide collectif », a-t-il déclaré, appelant à la création d’un « pacte historique entre les économies développées et en développement, un Pacte de solidarité collective ». « On doit mener la bataille, la mener pour de vrai », commente, Aurélien Pradié, candidat à la présidence du parti Les Républicains, invité des 4 vérités, mardi 8 novembre, sur France 2. « On ne gagnera pas la bataille environnementale si nous dressons constamment, comme certains militants politiques veulent le faire, certains Français contre les autres », précise le député du Lot.
Ce mardi 8 novembre, le président français Emmanuel Macron réunit les représentants des 50 sites industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre en France afin de leur imposer d'accélérer leur décarbonation en doublant leur « rythme de réduction dans le quinquennat qui vient ». Pour Aurélien Pradié, la France a « sous-investi » dans l’innovation. « Nous sommes en train de devenir dépendants d’autres pays dans le monde. (…) Je refuserai toujours que ce soit l’environnement contre notre développement. On peut associer et réussir les deux », estime-t-il.
Début décembre, les adhérents des Républicains auront le choix entre trois noms : Éric Ciotti, Aurélien Pradié et Bruno Retailleau, pour élire leur futur président de parti, après les revers électoraux essuyé par la droite, notamment lors de la dernière élection présidentielle. « C’est une famille politique malade qui a échoué, depuis dix ans, à toutes les élections », déplore Aurélien Pradié qui souhaite retrouver le chemin « d’une droite populaire ». « Une droite qui parle à tous les Français, et qui parle de tous les sujets », précise-t-il. Alors que les concertations sur la réforme des retraites ont débuté il y a quelques semaines, l’élu se dit opposé à la réforme proposée par le gouvernement, notamment sur l’allongement de l’âge légal du départ à la retraite. « Je souhaite que ceux qui ont commencé à travailler tôt, finissent tôt et que ceux qui ont commencé à travailler tard, finissent tard », commente-t-il, déplorant « l’hypocrisie » du système actuel. « Quand on respecte le travail, on respecte ceux qui travaillent dur », assure Aurélien Pradié qui ne votera pas la réforme proposée par l’exécutif. « Je ferai une contre proposition, notamment sur la durée de cotisation », ajoute-t-il.
Une alliance avec la majorité est-elle possible ?
Une alliance avec les macronistes est-elle envisageable, comme l’a laissé sous-entendre Emmanuel Macron, et comme le souhaite Nicolas Sarkozy ? « Non. Pas avec moi. Je ne suis pas macroniste, je ne le deviendrai pas », affirme Aurélien Pradié. « Son projet politique n’est pas le mien, la manière dont il a fracturé le pays est pour moi, une faute coupable », précise-t-il.
Le député souhaite aujourd’hui reconstruire la droite. « Il y a besoin qu’une nouvelle génération s’y colle ». Concernant la proximité avec le Rassemblement national, qui vient d’élire officiellement Jordan Bardella comme nouveau chef, le secrétaire général des LR est ferme : il n’y aura aucun dialogue. « Je serai un des adversaires résolus du Rassemblement national comme je l’ai toujours fait », conclut Aurélien Pradié, qui se dit prêt à « tenir tête » à Jordan Bardella.
Sur le front de l’éducation, Aurélien Pradié s’est dit favorable au retour de l’uniforme. « Je souhaite que nous refondions une école de la République. Nous avons besoin de réarmer nos écoles », assure l’élu. « Ce n’est pas une idée ringarde, c’est une idée qui permet de dire que dans l’école de la République, il y a une neutralité, un espace sacré auquel on ne touche pas ».
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali