Les 4 vérités - Yaël Braun-Pivet
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Chroniqueur : Thomas Sotto
Ce matin, Thomas Sotto reçoit Yaël Braun-Pivet, présidente de l’assemblée Nationale, dans les 4 vérités.
Ce n’était pas une surprise. Après plusieurs jours de débats houleux à l’Assemblée nationale, mercredi 19 octobre, la Première ministre, Élisabeth Borne a finalement saisi l’article 49.3, engageant ainsi la responsabilité de son gouvernement sur la première partie du budget 2023. La Nupes a immédiatement déposé une motion de censure. Dans la foulée, le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, a annoncé que le RN déposerait également une motion de censure. Les oppositions dénoncent un passage en force du gouvernement. « Nous avons débattu pendant huit jours plein de séances. Nous avons pris le temps, le gouvernement a pris le temps. Le dialogue s’est très bien passé », réagit Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, jeudi 20 octobre 2022, sur le plateau des 4 vérités, sur France 2. Dans son texte, le gouvernement a repris certains amendements, émanant « de tous les groupes politiques ». Les oppositions dénoncent un passage en force du gouvernement. « Je réfute ce terme de 'passage en force’. Le gouvernement et la Première ministre étaient à l’écoute, et ont organisé cette concertation avant même l’examen du texte. (…) Il a fallu, en responsabilité, en tirer les conséquences. (…) Le gouvernement a tenté de discuter, il a débattu, nous avons amendé ce texte, mais à un moment, il faut tirer les conséquences de l’impossibilité d’obtenir un vote », ajoute-t-elle. C’est dans ce contexte que les députés entament, ce jeudi 20 octobre, l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Le combat s’annonce difficile pour le gouvernement qui n’exclut pas un nouveau recours au 49.3. « Il faut toujours laisser le temps au débat », nuance tout de même la présidente de l'Assemblée nationale.
Plusieurs jours après le meurtre de la jeune Lola, dont le corps a été retrouvé, vendredi 14 octobre, dans une malle dans le 19e arrondissement de Paris, le drame a définitivement pris une tournure politique. L'auteure présumée du meurtre ? Une ressortissante algérienne, de 24 ans, en situation irrégulière, faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), depuis le 22 août dernier. Depuis, la droite et d'extrême-droite se sont emparées de cette affaire pour fustiger la politique migratoire du gouvernement, qu’ils jugent trop « laxiste ». « Nous sommes dans un moment de deuil et nous devons être à côté de la famille. Le temps des polémiques viendra plus tard. Aucune question ne doit être laissée de côté, mais c’est abject de le faire aujourd’hui et de cette façon-là », commente Yaël Braun-Pivet.
Droit à l’IVG : la France a un rôle à jouer
Avec 172 voix contre et 139 pour, le Sénat a rejeté, mercredi 19 octobre, l’entrée du droit à l’IVG dans la Constitution. « La France est le pays des Lumière. Elle a été à la pointe sur ces sujets, il faut qu’elle soit porteuse de cet esprit d’humanisme et le fer de lance de l’universalisation de l’IVG. Nous avons un rôle à jouer, en tant que nation, pour montrer partout dans le monde que ce droit est un droit imprescriptible et qu’on ne peut pas le modifier. (…) Nous devons prendre la main sur ce sujet par rapport à des pays qui voient ce droit remis en cause », estime la responsable.
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali