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Les 4 vérités - Michel Barnier
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg Jeff Wittenberg reçoit Michel Barnier, ancien ministre des Affaires étrangères, dans Les 4 vérités. Depuis l’annonce de la disparition de la reine Elizabeth II, jeudi 8 septembre, à l’âge de 96 ans, les hommages affluent dans le monde entier. Au Royaume-Uni, des milliers de personnes se sont rendues devant le palais de Buckingham, à Londres, mais également devant la château de Balmoral, en Écosse, là où la souveraine s’est éteinte. « Il y avait du respect et de l’attachement à l’égard de cette grande dame qui a toujours exercé ses fonctions avec du dévouement », commente Michel Barnier, invité des 4 Vérités, samedi 10 septembre 2022. La reine n’interfère pas dans les affaires politiques et n’exprime jamais son point de vue. Néanmoins, le règne d’Elizabeth II a été marqué par le Brexit en 2017. Européenne et francophile convaincue, la reine n’a jamais témoigné publiquement son point de vue à l’égard de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. « Cela restera, pour moi, une question, de savoir ce qu’elle a pensé en juin 2016, et la manière dont les choses se sont déroulées », raconte l’ancien ministre des Affaires étrangères. Artisan en chef des négociations du Brexit, en faveur de l’UE, Michel Barnier, estime qu’il « n’y a pas de fruit au Brexit ». « M. Farrage et M. Johnson ne m’ont jamais convaincus et ne m'ont jamais démontré la valeur ajoutée du Brexit », précise l’ancien commissaire européen, auteur de « La Grande Illusion », Journal secret du Brexit (Gallimard). Lundi 5 septembre, Liz Truss a officiellement été élue à la tête du gouvernement britannique, suite à la démission de Boris Johnson. Fraîchement désignée, la nouvelle Première ministre s’est dite « déterminée » à travailler avec « toutes les parties » pour régler la crise liée au statut post-Brexit de l’Irlande du Nord, qui fait actuellement l'objet d’un bras de fer avec l’Union européenne. « On connaît la ligne de Madame Truss. Elle n’est pas favorable à l’Europe, on le sait. Mais je ne veux pas lui faire de procès d’intention aujourd’hui. Wait and see », préfère-t-il tempérer. Les 56 pays du Commonwealth ont également rendu un fervent hommage à Elizabeth II. « Elle a cultivé cette union », décrypte Michel Barnier, au micro de Jeff Wittenberg. « Ces pays sont libres de mener leur choix et n’ont pas de relation économique particulière avec le Royaume-Uni », précise-t-il. Vendredi 09 septembre, le roi Charles III a prononcé son premier discours de souverain. La cérémonie de son couronnement n’aura lieu que dans quelques semaines ou quelques mois. « Il entrera dans la fonction avec les contraintes qu’il connaît et qu’il accepte. Je lui fais confiance. Cela ne l’empêche pas d’avoir ses convictions, et il aura peut-être cette influence auprès du gouvernement britannique », conclut-il.
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Michel Barnier, ancien ministre des Affaires étrangères, dans Les 4 vérités.
Depuis l’annonce de la disparition de la reine Elizabeth II, jeudi 8 septembre, à l’âge de 96 ans, les hommages affluent dans le monde entier. Au Royaume-Uni, des milliers de personnes se sont rendues devant le palais de Buckingham, à Londres, mais également devant la château de Balmoral, en Écosse, là où la souveraine s’est éteinte. « Il y avait du respect et de l’attachement à l’égard de cette grande dame qui a toujours exercé ses fonctions avec du dévouement », commente Michel Barnier, invité des 4 Vérités, samedi 10 septembre 2022.
La reine n’interfère pas dans les affaires politiques et n’exprime jamais son point de vue. Néanmoins, le règne d’Elizabeth II a été marqué par le Brexit en 2017. Européenne et francophile convaincue, la reine n’a jamais témoigné publiquement son point de vue à l’égard de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. « Cela restera, pour moi, une question, de savoir ce qu’elle a pensé en juin 2016, et la manière dont les choses se sont déroulées », raconte l’ancien ministre des Affaires étrangères. Artisan en chef des négociations du Brexit, en faveur de l’UE, Michel Barnier, estime qu’il « n’y a pas de fruit au Brexit ». « M. Farrage et M. Johnson ne m’ont jamais convaincus et ne m'ont jamais démontré la valeur ajoutée du Brexit », précise l’ancien commissaire européen, auteur de « La Grande Illusion », Journal secret du Brexit (Gallimard).
Lundi 5 septembre, Liz Truss a officiellement été élue à la tête du gouvernement britannique, suite à la démission de Boris Johnson. Fraîchement désignée, la nouvelle Première ministre s’est dite « déterminée » à travailler avec « toutes les parties » pour régler la crise liée au statut post-Brexit de l’Irlande du Nord, qui fait actuellement l'objet d’un bras de fer avec l’Union européenne. « On connaît la ligne de Madame Truss. Elle n’est pas favorable à l’Europe, on le sait. Mais je ne veux pas lui faire de procès d’intention aujourd’hui. Wait and see », préfère-t-il tempérer.
Les 56 pays du Commonwealth ont également rendu un fervent hommage à Elizabeth II. « Elle a cultivé cette union », décrypte Michel Barnier, au micro de Jeff Wittenberg. « Ces pays sont libres de mener leur choix et n’ont pas de relation économique particulière avec le Royaume-Uni », précise-t-il. Vendredi 09 septembre, le roi Charles III a prononcé son premier discours de souverain. La cérémonie de son couronnement n’aura lieu que dans quelques semaines ou quelques mois. « Il entrera dans la fonction avec les contraintes qu’il connaît et qu’il accepte. Je lui fais confiance. Cela ne l’empêche pas d’avoir ses convictions, et il aura peut-être cette influence auprès du gouvernement britannique », conclut-il.
Présenté par : Damien Thévenot, Maya Lauqué