On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Les 4 vérités - Agnès Pannier-Runacher
Télématin- 7 min 13 s
- extrait
- tous publics
publié le 16/06/2022 à 09h46
Chroniqueuse : Caroline Roux Caroline Roux reçoit Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition Energétique, dans les 4 vérités. 23 départements sont placés en vigilance orange, un sacré rappel à l'ordre sur les conséquences du réchauffement climatique. Le gouvernement va-t-il accélérer son programme de transition écologique ? « La France est le premier pays qui confie directement à la Première ministre la responsabilité de la transition écologique et énergétique avec deux ministres en appui » explique Agnès Pannier-Runacher qui précise que cela implique quatre leviers au premier plan avec la sobriété énergétique, l’amélioration du renouvelable et le renouvellement du nucléaire. Alors que la canicule frappe l’Hexagone et plusieurs pays d’Europe, la question de la climatisation se pose. En Italie, une loi interdit d’utiliser les systèmes de climatisation en dessous de 25 degrés. Est-ce une piste à exploiter ? « C’est une piste qui a été regardée par les experts et par certains organismes […] ça fait partie des sujets sur lesquels je souhaite concerter à la fois l’administration mais aussi les organisations syndicales et les organisations professionnelles » poursuit la ministre de la Transition Énergétique. À seulement trois jours des législatives, l’écologie fait partie des sujets majeurs lors de cette campagne. Comment se positionne le camp LREM face à la montée en puissance de la NUPES qui a signé une coalition avec les verts ? « Jean-Luc Mélenchon c’est on promet tout et n’importe quoi aux gens avec un milliard d’euros de dépenses publiques en rachetant les énergéticiens. Ça ne fait pas avancer le problème » assène notre invitée qui est opposée à la nationalisation des entreprises énergétiques. Et de poursuivre « Notre scénario de transition énergétique, c’est d’investir dans les renouvelables et dans le nucléaire » tandis que le chef de file de la NUPES revendique l’abandon du nucléaire qui représente 10% de la production d’électricité aujourd’hui au profil de l’éolien. La surenchère de la crise des énergies alimentée entre autres par la guerre en Ukraine, accélère la transformation énergétique. Doit-on se préparer à une nouvelle hausse des prix de l’électricité qui a déjà atteint des sommets il y a quelques mois ? « Je crois qu’il faut assumer […] l’électricité carbonée va coûter plus chère d’où l’intérêt pour le pouvoir d’achat et pour la planète, d’accélérer la transition énergétique » concède la nouvelle ministre du gouvernement Borne. Macron / Mélenchon : le duel écologique Les économistes ont alerté les Français sur l’impact économique de la transition écologique. « Plus on part tôt, moins ça coûtera. Plus vous vous adaptez, plus vous restez dans la course. C’est ça que nous devons accompagner » tient à souligner Agnès Pannier-Runacher avant de rappeler que le gouvernement Macron a réussi à diminuer les émissions de carbone, soit 3,9 millions de tonnes par an. Jean-Luc Mélenchon fermement engagé dans la bataille législative derrière la NUPES souhaite investir massivement et s’affranchir des règles européennes pour accélérer la transition écologique. « Il a voté contre la loi d’accélération des énergies renouvelables. Monsieur Mélenchon c’est faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais, c’est là qu’on voit qu’il y a une impossibilité » fustige l’ancienne ministre déléguée chargée de l’Industrie. Alors qu’Emmanuel Macron à renvoyé dos à dos les extrêmes et à appeler les électeurs à trancher en faveur de la république, Agnès Pannier-Runacher renchérit sur les propos du Président : « Jean-Luc Mélenchon c’est l’austérité. C’est des usines qui ferment, il va faire fuir les investisseurs étrangers. Cette perspective m’inquiète pour le pays. Nous avons deux possibilités : un programme qui est réaliste et qui est porté par le président de la République et un programme qui est irréaliste et qui promet tout ».
En savoir plusDu même programme
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du lundi 18 novembre 2024 diffusé le 18/11 | 3 h 1 min
publié le 16/06/2022 à 09h46
Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition Energétique, dans les 4 vérités.
23 départements sont placés en vigilance orange, un sacré rappel à l'ordre sur les conséquences du réchauffement climatique. Le gouvernement va-t-il accélérer son programme de transition écologique ? « La France est le premier pays qui confie directement à la Première ministre la responsabilité de la transition écologique et énergétique avec deux ministres en appui » explique Agnès Pannier-Runacher qui précise que cela implique quatre leviers au premier plan avec la sobriété énergétique, l’amélioration du renouvelable et le renouvellement du nucléaire. Alors que la canicule frappe l’Hexagone et plusieurs pays d’Europe, la question de la climatisation se pose. En Italie, une loi interdit d’utiliser les systèmes de climatisation en dessous de 25 degrés. Est-ce une piste à exploiter ? « C’est une piste qui a été regardée par les experts et par certains organismes […] ça fait partie des sujets sur lesquels je souhaite concerter à la fois l’administration mais aussi les organisations syndicales et les organisations professionnelles » poursuit la ministre de la Transition Énergétique. À seulement trois jours des législatives, l’écologie fait partie des sujets majeurs lors de cette campagne. Comment se positionne le camp LREM face à la montée en puissance de la NUPES qui a signé une coalition avec les verts ? « Jean-Luc Mélenchon c’est on promet tout et n’importe quoi aux gens avec un milliard d’euros de dépenses publiques en rachetant les énergéticiens. Ça ne fait pas avancer le problème » assène notre invitée qui est opposée à la nationalisation des entreprises énergétiques. Et de poursuivre « Notre scénario de transition énergétique, c’est d’investir dans les renouvelables et dans le nucléaire » tandis que le chef de file de la NUPES revendique l’abandon du nucléaire qui représente 10% de la production d’électricité aujourd’hui au profil de l’éolien. La surenchère de la crise des énergies alimentée entre autres par la guerre en Ukraine, accélère la transformation énergétique. Doit-on se préparer à une nouvelle hausse des prix de l’électricité qui a déjà atteint des sommets il y a quelques mois ? « Je crois qu’il faut assumer […] l’électricité carbonée va coûter plus chère d’où l’intérêt pour le pouvoir d’achat et pour la planète, d’accélérer la transition énergétique » concède la nouvelle ministre du gouvernement Borne.
Macron / Mélenchon : le duel écologique
Les économistes ont alerté les Français sur l’impact économique de la transition écologique. « Plus on part tôt, moins ça coûtera. Plus vous vous adaptez, plus vous restez dans la course. C’est ça que nous devons accompagner » tient à souligner Agnès Pannier-Runacher avant de rappeler que le gouvernement Macron a réussi à diminuer les émissions de carbone, soit 3,9 millions de tonnes par an. Jean-Luc Mélenchon fermement engagé dans la bataille législative derrière la NUPES souhaite investir massivement et s’affranchir des règles européennes pour accélérer la transition écologique. « Il a voté contre la loi d’accélération des énergies renouvelables. Monsieur Mélenchon c’est faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais, c’est là qu’on voit qu’il y a une impossibilité » fustige l’ancienne ministre déléguée chargée de l’Industrie.
Alors qu’Emmanuel Macron à renvoyé dos à dos les extrêmes et à appeler les électeurs à trancher en faveur de la république, Agnès Pannier-Runacher renchérit sur les propos du Président : « Jean-Luc Mélenchon c’est l’austérité. C’est des usines qui ferment, il va faire fuir les investisseurs étrangers. Cette perspective m’inquiète pour le pays. Nous avons deux possibilités : un programme qui est réaliste et qui est porté par le président de la République et un programme qui est irréaliste et qui promet tout ».
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali