Les 4 vérités - Christophe Castaner
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Christophe Castaner, président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, dans Les 4 vérités.
Dimanche 5 juin 2022, l’ancien Premier ministre Manuel Valls a annoncé sa défaite dans la cinquième circonscription de l’étranger. Devancé par le candidat de la NUPES, Renaud Le Berre, et par le député sortant LRM, Stéphane Vojetta, le candidat investi par LREM a décidé dans la soirée, de désactiver son compte Twitter en postant un dernier message « Adieu Twitter … ».
Christophe Castaner, président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, souhaite saluer avant tout Manuel Valls, son action et son engagement. « J’ai vu la violence des réactions à commencer par celle de Jean-Luc Mélenchon qui sort tout de suite une photo marquée ‘Bon débarras !’. Je pense que la politique s’abaisse avec ce type de comportement. On peut avoir des adversaires, on peut débattre mais on peut être respectueux. »
Pour l’ancien ministre de l’Intérieur, Jean-Luc Mélenchon n’est pas une menace pour Emmanuel Macron, puisque celui-ci n’est pas candidat aux législatives. « Après trois échecs à l’élection présidentielle, il essaye d’avoir un quatrième, cinquième tour ou une revanche. »
Les Français voteront les 12 et 19 juin pour élire leurs représentants à l’Assemblée nationale dans 577 circonscriptions.
Dans son programme, Jean-Luc Mélenchon propose notamment, la retraite à 60 ans, le smic à 1500 euros, le blocage des prix mais aussi le retour de l’IFS.
Christophe Castaner comprend qu’une partie des Français regarde le programme de NUPES mais met en garde quant à la faisabilité de ces propositions.
« Qui va payer cela ? Tout le monde sait que la retraite à 60 ans avec un minimum de 1500 euros n’est pas crédible. Aujourd’hui les choses sont simples : il y a quelques années, il y avait quatre travailleurs qui finançaient la retraite d’une personne. Aujourd’hui il y a 1,6 travailleurs pour un retraité. (…) Grâce au travail que nous avons fait, nous restons dans la perspective du plein emploi, ce qui est exceptionnel et dans la perspective d’avoir aujourd’hui la meilleure attractivité de toute l’Europe pour les investissements étrangers. Une chose est sûre, c’est qu’avec la régulation soviétique proposée par Jean-Luc Mélenchon, il n’y aura pas beaucoup d’investisseurs. »
Selon un sondage BVA, seuls 38% des Français suivent régulièrement la campagne des législatives. « Je vois bien que les législatives ne passionnent pas », fustige l’ancien ministre d’Emmanuel Macron et de continuer « une campagne ça se gagne, ça s’arrache avec les dents. »
Macron 2 : un manque de souffle ?
Le chef de l’État veut lancer un Conseil national de la refondation qui réunira des professionnels, des citoyens, des associations pour étudier des propositions qui viennent d’en bas : quid d’un retour vers le grand débat ?
« Aujourd’hui il y a une fragilité de notre démocratie représentative. Nous voyons qu’il est nécessaire de travailler sous d’autres formes pour compléter la démocratie représentative et parlementaire à laquelle je crois. Nous voulons avoir une approche globale. Lorsque nous sommes à l’Assemblée nous travaillons sur un texte, une thématique, sur un sujet particulier (…) avec la proposition du président de la République nous allons travailler sur l’ensemble des mesures. »
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali