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Les 4 vérités - Michel-Édouard Leclerc
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Chroniqueuse : Caroline Roux Caroline Roux reçoit Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E.Leclerc, dans les les 4 vérités. Après la nomination d’Élisabeth Borne au poste de Première ministre, lundi 16 mai, on attend l’annonce de la composition du gouvernement dans les jours qui viennent. Depuis, l’ancienne ministre du travail planche pour trouver le juste équilibre. Le Conseil des ministres prévu le mercredi 18 mai a d’ailleurs été reporté. Invité sur le plateau des 4 Vérités, sur France 2, jeudi 19 mai, Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E Leclerc, estime qu’il y a « un déficit de représentation sociale dans la politique ». « Il y a beaucoup de techniciens, mais il manque de relais avec l’opinion, les consommateurs, les salariés », a-t-il confié au micro de Caroline Roux. Il plaide pour la mise en place d’un ministère de la consommation. Néanmoins, l’homme d’affaires a salué la désignation d’une femme aux plus hautes responsabilités de l’Etat et s’est insurgé contre la « violence et la méchanceté » des réactions qui ont suivi. « On n’est pas dans une société macho, on est dans une société misogyne », a-t-il lâché. A Bercy, Michel-Édouard Leclerc a affiché un soutien clair à l’action de Bruno Lemaire. Sur le pouvoir d’achat, le gouvernement prévoit notamment la mise en place d’un chèque inflation, autour des 50 euros, pour permettre aux ménages de faire face à la hausse des prix. « Je préfère qu’il y ait moins de personnes ciblées, mais que le package soit plus gros », estime Michel-Édouard Leclerc, estimant qu’il faut « travailler à l’accessibilité de la nouvelle alimentation ». Depuis le 4 mai 2022, le groupe Leclerc a annoncé le blocage des prix sur environ 120 produits de première nécessité. « Il faut que chacun joue son rôle », affirme le chef d’entreprise, estimant que les grandes enseignes doivent « faire moins de marge ». Sur le sujet, il propose la levée des 10% de marge imposée aux distributeurs les moins chers, sur les biens de consommation courante. Il l’assure : la liste des produits concernés par le bouclier tarifaire pourra évoluer au cours du temps. L’idée ? « Garantir des îlots de stabilité aux consommateurs, de les accompagner », déclare-t-il. Essence : « On ne peut pas faire tout en même temps » À partir de cet été, les opérations à prix coûtant sur le carburant seront interdites, dans le cadre de la loi climat. « Ce n'était pas idiot. L’idée est d’arrêter de promouvoir les énergies fossiles. Mais là, ce n’est pas le moment. On ne peut pas tout faire en même temps. Chaque chose en son temps. Même s’il y a l’urgence écologique, il faut laisser les distributeurs vendre l’essence moins chère », assure Michel-Édouard Leclerc, qui se dit favorable à la révision de la « panoplie des priorités de production ».
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E.Leclerc, dans les les 4 vérités.
Après la nomination d’Élisabeth Borne au poste de Première ministre, lundi 16 mai, on attend l’annonce de la composition du gouvernement dans les jours qui viennent. Depuis, l’ancienne ministre du travail planche pour trouver le juste équilibre. Le Conseil des ministres prévu le mercredi 18 mai a d’ailleurs été reporté. Invité sur le plateau des 4 Vérités, sur France 2, jeudi 19 mai, Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E Leclerc, estime qu’il y a « un déficit de représentation sociale dans la politique ». « Il y a beaucoup de techniciens, mais il manque de relais avec l’opinion, les consommateurs, les salariés », a-t-il confié au micro de Caroline Roux. Il plaide pour la mise en place d’un ministère de la consommation. Néanmoins, l’homme d’affaires a salué la désignation d’une femme aux plus hautes responsabilités de l’Etat et s’est insurgé contre la « violence et la méchanceté » des réactions qui ont suivi. « On n’est pas dans une société macho, on est dans une société misogyne », a-t-il lâché. A Bercy, Michel-Édouard Leclerc a affiché un soutien clair à l’action de Bruno Lemaire.
Sur le pouvoir d’achat, le gouvernement prévoit notamment la mise en place d’un chèque inflation, autour des 50 euros, pour permettre aux ménages de faire face à la hausse des prix. « Je préfère qu’il y ait moins de personnes ciblées, mais que le package soit plus gros », estime Michel-Édouard Leclerc, estimant qu’il faut « travailler à l’accessibilité de la nouvelle alimentation ». Depuis le 4 mai 2022, le groupe Leclerc a annoncé le blocage des prix sur environ 120 produits de première nécessité. « Il faut que chacun joue son rôle », affirme le chef d’entreprise, estimant que les grandes enseignes doivent « faire moins de marge ». Sur le sujet, il propose la levée des 10% de marge imposée aux distributeurs les moins chers, sur les biens de consommation courante. Il l’assure : la liste des produits concernés par le bouclier tarifaire pourra évoluer au cours du temps. L’idée ? « Garantir des îlots de stabilité aux consommateurs, de les accompagner », déclare-t-il.
Essence : « On ne peut pas faire tout en même temps »
À partir de cet été, les opérations à prix coûtant sur le carburant seront interdites, dans le cadre de la loi climat. « Ce n'était pas idiot. L’idée est d’arrêter de promouvoir les énergies fossiles. Mais là, ce n’est pas le moment. On ne peut pas tout faire en même temps. Chaque chose en son temps. Même s’il y a l’urgence écologique, il faut laisser les distributeurs vendre l’essence moins chère », assure Michel-Édouard Leclerc, qui se dit favorable à la révision de la « panoplie des priorités de production ».
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali