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Les 4 vérités - Jean-Michel Blanquer
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg Jeff Wittenberg reçoit Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports dans Les 4 vérités. A neuf jours du scrutin, Emmanuel Macron et Marine Le Pen poursuivent leur campagne en vue du second tour de l’élection présidentielle, le 24 avril prochain, qui s’annonce plus serré que jamais. Après Nicolas Sarkozy, c’est François Hollande qui a apporté, jeudi 14 avril, son soutien au président candidat, sur le plateau du JT de 20 heures de TF1. « L'essentiel, c'est la France et sa cohésion » et « son avenir européen », a déclaré l’ancien chef d’Etat. « Rien n'est jamais gagné d’avance », a tenu à souligner, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, invité des 4 Vérités, sur France 2, vendredi 15 avril. Comme les anciens présidents, de nombreuses personnalités de classe politique ont ouvertement pris position pour le candidat LREM, afin de faire barrage à Marine Le Pen. « Ce qui est certain, c'est qu'il y a une convergence de tous ceux qui souhaitent que la République aille dans la bonne direction. On voit que ça transcende le clivage gauche-droite », constate le ministre. Il estime que si Marine Le Pen accède au pouvoir, ce serait « l'aventure dans le pire sens du terme » pour le « futur de la France », car, selon lui, la candidate RN présente un « programme pas cohérent » et « des mesures (...) pas financées ». « Ce sont des additions de démagogie, Marine Le Pen a toujours été contre ce que fait le gouvernement, quoiqu'il arrive. À la fin, ça ne crée pas de la cohérence », a-t-il expliqué, au micro de Jeff Wittenberg. Entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, il y a aussi ceux qui ne veulent pas choisir. C’est notamment le cas de certains étudiants, qui ont majoritairement voté pour Jean-Luc Mélenchon. Mercredi 13 avril, de nombreux étudiants ont organisé des blocus devant leur université pour faire entendre leur voix. C’était notamment le cas à la Sorbonne qui est restée occupée pendant plus de 30 heures. « C’est un jeu dangereux de dire que Macron ou Le Pen, ce serait la même chose. Une grande partie de la jeunesse à des aspirations positives, notamment sur l’écologie. Ce qui m’importe, c’est qu'on lui donne un avenir », a déclaré le ministre de l’Education nationale. Éducation : « On peut aller plus loin » Sur le projet éducatif porté pendant cinq ans, le ministre se félicite du bilan, même s’il reconnaît que « beaucoup de choses restent à faire ». « En français et en mathématiques, les élèves qui sortent de l’école primaire ont un meilleur niveau que les mêmes il y a cinq ans », déclare-t-il. Néanmoins, les enseignants sont nombreux à ne pas reconnaître un tel bilan. « Tous les enseignants ne pensent pas la même chose », explique notre invité, admettant néanmoins que le gouvernement peut aller plus loin, notamment sur le pouvoir d’achat des professeurs ou le taux d’encadrement dans l’enseignement secondaire. « Ce sont des sujets de longue durée. J’ai dû prendre des décisions sur des sujets qui m’ont rendu impopulaire sur le court terme. Mais le but est d'agir pour l’intérêt général », assure-t-il.
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports dans Les 4 vérités.
A neuf jours du scrutin, Emmanuel Macron et Marine Le Pen poursuivent leur campagne en vue du second tour de l’élection présidentielle, le 24 avril prochain, qui s’annonce plus serré que jamais. Après Nicolas Sarkozy, c’est François Hollande qui a apporté, jeudi 14 avril, son soutien au président candidat, sur le plateau du JT de 20 heures de TF1. « L'essentiel, c'est la France et sa cohésion » et « son avenir européen », a déclaré l’ancien chef d’Etat. « Rien n'est jamais gagné d’avance », a tenu à souligner, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, invité des 4 Vérités, sur France 2, vendredi 15 avril. Comme les anciens présidents, de nombreuses personnalités de classe politique ont ouvertement pris position pour le candidat LREM, afin de faire barrage à Marine Le Pen. « Ce qui est certain, c'est qu'il y a une convergence de tous ceux qui souhaitent que la République aille dans la bonne direction. On voit que ça transcende le clivage gauche-droite », constate le ministre. Il estime que si Marine Le Pen accède au pouvoir, ce serait « l'aventure dans le pire sens du terme » pour le « futur de la France », car, selon lui, la candidate RN présente un « programme pas cohérent » et « des mesures (...) pas financées ». « Ce sont des additions de démagogie, Marine Le Pen a toujours été contre ce que fait le gouvernement, quoiqu'il arrive. À la fin, ça ne crée pas de la cohérence », a-t-il expliqué, au micro de Jeff Wittenberg.
Entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, il y a aussi ceux qui ne veulent pas choisir. C’est notamment le cas de certains étudiants, qui ont majoritairement voté pour Jean-Luc Mélenchon. Mercredi 13 avril, de nombreux étudiants ont organisé des blocus devant leur université pour faire entendre leur voix. C’était notamment le cas à la Sorbonne qui est restée occupée pendant plus de 30 heures. « C’est un jeu dangereux de dire que Macron ou Le Pen, ce serait la même chose. Une grande partie de la jeunesse à des aspirations positives, notamment sur l’écologie. Ce qui m’importe, c’est qu'on lui donne un avenir », a déclaré le ministre de l’Education nationale.
Éducation : « On peut aller plus loin »
Sur le projet éducatif porté pendant cinq ans, le ministre se félicite du bilan, même s’il reconnaît que « beaucoup de choses restent à faire ». « En français et en mathématiques, les élèves qui sortent de l’école primaire ont un meilleur niveau que les mêmes il y a cinq ans », déclare-t-il. Néanmoins, les enseignants sont nombreux à ne pas reconnaître un tel bilan. « Tous les enseignants ne pensent pas la même chose », explique notre invité, admettant néanmoins que le gouvernement peut aller plus loin, notamment sur le pouvoir d’achat des professeurs ou le taux d’encadrement dans l’enseignement secondaire. « Ce sont des sujets de longue durée. J’ai dû prendre des décisions sur des sujets qui m’ont rendu impopulaire sur le court terme. Mais le but est d'agir pour l’intérêt général », assure-t-il.
Présenté par : Damien Thévenot, Maya Lauqué