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Les 4 vérités - Sandrine Rousseau
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg Jeff Wittenberg reçoit Sandrine Rousseau, ex-membre de la direction de campagne de Yannick Jadot, EELV, dans Les 4 vérités. Coup de tonnerre chez les écologistes. À quelques semaines seulement du premier tour, Yannick Jadot a exclu Sandrine Rousseau de l’état-major de sa campagne. La raison ? Des propos lapidaires que la finaliste de la primaire auraient tenus lors d’un déjeuner informel, mais qui ont finalement fuité dans le journal Le Parisien. « Nos grands stratèges politiques sont juste nuls ! Je deviens folle ! Ils se plantent sur tout… C’est un gâchis », aurait déclaré l’écoféministe, désormais ex-présidente du conseil politique de la campagne de Yannick Jadot. « Je ne tire pas contre mon camp. Le résultat serré du second tour de la primaire écologiste, nous obligeait à trouver des compromis et à faire vivre un débat, une vision pluraliste de l’écologie », a réagi pour la première fois, Sandrine Rousseau, invitée des 4 vérités, sur France 2, lundi 7 mars. Elle déplore « l’absence de concertation dans la campagne » du parti écologiste EELV. « L’idée était que l’on trouve des points de convergence, que l’on travaille cette complémentarité. Or, je n’ai pas vu cette volonté de la part de l’entourage du candidat, peu enclin à concerter. En déplacement à Toulouse, samedi 5 mars, Sandrine Rousseau a de nouveau créé la polémique suite à ses propos tenus dans le cadre d’une conférence donnée à Toulouse, rapporte le journal La Dépêche. « Ça me déprime de faire de la politique dans des groupes du Ku Klux Klan. Je veux faire de la politique avec des visages de toutes les couleurs », a-t-elle alors lâché. « C’était maladroit de ma part. Mais j’ai utilisé cette expression volontairement choquante pour dire que l’on est face à une extrême droite qui monte de façon historique, qui porte un suprématisme blanc, qui n’est pas Asse combattu. On ne peut pas faire de la politique uniquement avec une homogénéité du public politique. Les militants ne sont pas aussi divers que l’on pourrait l’espérer », a-t-elle commenté. Mais Sandrine Rousseau l’assure : elle se rangera derrière la bannière écologiste le 10 avril prochain. « Je resterai membre d’EELV. Je resterai là, même si on me fait des mauvaises manières à l’intérieur de cette campagne », a-t-elle assuré. Ukraine, quelle posture doit adopter la France ? Sur la situation en Ukraine, Yannick Jadot estime qu’il faut être encore plus sévère à l’égard de la Russie et plus solidaire vis-à-vis des Ukrainiens. « Il faut surtout préparer une politique d’indépendance énergétique. Or là, on ne le fait suffisamment pour pouvoir faire pression sur la Russie », a expliqué Sandrine Rousseau qui estime qu’Emmanuel Macron « n’aurait pas dû accepter la présidence de l’Union européenne à l’aube de la campagne présidentielle ». Dimanche 6 mars, le président français a une nouvelle fois échangé avec Vladimir Poutine. Lors de cet appel, qui a duré environ 1h45 à l'initiative d'Emmanuel Macron, le président russe a toutefois fait savoir à son homologue qu'il atteindrait ses objectifs « soit par la négociation, soit par la guerre ». « Il faut continuer à échanger avec Vladimir Poutine et, en même temps, couper tous les moyens qu’il a de faire pression sur l’Europe. Pour cela, il faut une politique d’ampleur, rapide et d’urgence », a conclu Sandrine Rousseau.
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Sandrine Rousseau, ex-membre de la direction de campagne de Yannick Jadot, EELV, dans Les 4 vérités.
Coup de tonnerre chez les écologistes. À quelques semaines seulement du premier tour, Yannick Jadot a exclu Sandrine Rousseau de l’état-major de sa campagne. La raison ? Des propos lapidaires que la finaliste de la primaire auraient tenus lors d’un déjeuner informel, mais qui ont finalement fuité dans le journal Le Parisien. « Nos grands stratèges politiques sont juste nuls ! Je deviens folle ! Ils se plantent sur tout… C’est un gâchis », aurait déclaré l’écoféministe, désormais ex-présidente du conseil politique de la campagne de Yannick Jadot. « Je ne tire pas contre mon camp. Le résultat serré du second tour de la primaire écologiste, nous obligeait à trouver des compromis et à faire vivre un débat, une vision pluraliste de l’écologie », a réagi pour la première fois, Sandrine Rousseau, invitée des 4 vérités, sur France 2, lundi 7 mars. Elle déplore « l’absence de concertation dans la campagne » du parti écologiste EELV. « L’idée était que l’on trouve des points de convergence, que l’on travaille cette complémentarité. Or, je n’ai pas vu cette volonté de la part de l’entourage du candidat, peu enclin à concerter.
En déplacement à Toulouse, samedi 5 mars, Sandrine Rousseau a de nouveau créé la polémique suite à ses propos tenus dans le cadre d’une conférence donnée à Toulouse, rapporte le journal La Dépêche. « Ça me déprime de faire de la politique dans des groupes du Ku Klux Klan. Je veux faire de la politique avec des visages de toutes les couleurs », a-t-elle alors lâché. « C’était maladroit de ma part. Mais j’ai utilisé cette expression volontairement choquante pour dire que l’on est face à une extrême droite qui monte de façon historique, qui porte un suprématisme blanc, qui n’est pas Asse combattu. On ne peut pas faire de la politique uniquement avec une homogénéité du public politique. Les militants ne sont pas aussi divers que l’on pourrait l’espérer », a-t-elle commenté. Mais Sandrine Rousseau l’assure : elle se rangera derrière la bannière écologiste le 10 avril prochain. « Je resterai membre d’EELV. Je resterai là, même si on me fait des mauvaises manières à l’intérieur de cette campagne », a-t-elle assuré.
Ukraine, quelle posture doit adopter la France ?
Sur la situation en Ukraine, Yannick Jadot estime qu’il faut être encore plus sévère à l’égard de la Russie et plus solidaire vis-à-vis des Ukrainiens. « Il faut surtout préparer une politique d’indépendance énergétique. Or là, on ne le fait suffisamment pour pouvoir faire pression sur la Russie », a expliqué Sandrine Rousseau qui estime qu’Emmanuel Macron « n’aurait pas dû accepter la présidence de l’Union européenne à l’aube de la campagne présidentielle ».
Dimanche 6 mars, le président français a une nouvelle fois échangé avec Vladimir Poutine. Lors de cet appel, qui a duré environ 1h45 à l'initiative d'Emmanuel Macron, le président russe a toutefois fait savoir à son homologue qu'il atteindrait ses objectifs « soit par la négociation, soit par la guerre ». « Il faut continuer à échanger avec Vladimir Poutine et, en même temps, couper tous les moyens qu’il a de faire pression sur l’Europe. Pour cela, il faut une politique d’ampleur, rapide et d’urgence », a conclu Sandrine Rousseau.
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali